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Profs d'Histoire lycée Claude Lebois
20 octobre 2018

Jean Dubreuil

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Jean DUBREUIL

mort pour la France

 

SrvImg-12


Jean Joseph Dubreuil est né le 22 janvier 1892 à à Doizieu (Loire, canton de Saint-Chamond).

Il avait les cheveux châtains clairs, les yeux bleus, le front moyen, le nez busqué. Il mesurait 1m61 et portait un tatouage au bras gauche. Jean Dubreuil exerçait la profession d'ajusteur-mécanicien. Il habitait à Saint-Martin-en-Coallieux, à La Tuilière, maison Prost.

Il est incorporé à l'armée le 10 octobre 1913, dans le 28e Bataillon de Chassseurs à pied. Le 2 mai 1916, il reçoit le 6e prix au "concours mousquetons".

Jean Dubreuil est tué à l'ennemi le 12 septembre 1916 lors du combat de Bouchavesnes dans l'Aisne.

 

 

 

 

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18 octobre 2018

Louis Fond

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Louis FOND

mort pour la France

 

 

Fond Louis Élie (1) fiche MPLF

 la même, sous une autre forme

Fond Louis Élie (2) fiche MPLF

Louis Fond est né le 30 octobre 1892 à Saint-Chamond. Il appartenait au 174e régiment d'Infanterie avec le grade de sous-lieutenant.

Il a trouvé la mort le 6 octobre 1915 à Souain-Perthes-les-Hurlus dans le département de la Marne.

 

 

 

 

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17 septembre 2018

Jules Reymond

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France 

 

 

 

Jules  REYMOND

mort pour la France

 

 

Reymond Jules fiche MPLF

 

Jules Reymond est né le 2 octobre 1887 à Saint-Jean-Bonnefonds, dans la Loire, entre Saint-Chamond et Saint-Étienne.

Il est mort le 11 avril 1915 en Meurthe-et-Moselle.

 

 

 

 

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16 octobre 2018

Pierre Frécon

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Pierre FRÉCON

mort pour la France

 

 

Pierre_Fre_con_fiche_MPLF

 

Pierre-Annet Frécon exerçait la profession de Passementier.

Il était domicilié 45, rue de la République.

Célibataire, sa taille était de 1m64, son poids de 60 kg. Ses cheveux, sourcils et yeux étaient noirs.

on père se prénommait Étienne François, et sa mère Pierrette Marie née Celard.

Il savait "lire, écrire et compter" et était vélocipédiste.

que faisait-il  à la guerre ?

Soldat du 11e Bataillon de Chasseurs Alpins, de la classe 1910, il est immédiatement mobilisé et envoyé au front. Il appartient à la 1ère Compagnie.

comment est-il mort ?

--

 

les traces de mémoire : Pierre Frécon

Diapositive1
plaque commémorative de l'église Saint-Pierre (Saint-Chamond) où figure
le nom de Pierre Frécon, ancien élève de l'École Pratique de Saint-Chamond, mort le 27 août 1914


chapelle dans église St-Pierre
la chapelle dans l'église Saint-Pierre de Saint-Chamond
dédiée aux "morts pour la France" résidant dans la paroisse (architectes : Desvignes et Mivière)

 

les traces de mémoire : la tombe de Pierre Frécon à Saint-Chamond

tombe Frécon 1 (2 fév 2014)
l'inscription funéraire : Pierre Frécon (1890-1914) et sa mère (1863-1932) (photo du 2 février 2014)

 

tombe Frécon 3 (2 fév 2014)
tombe de Pierre Frécon : la plaque et la croix au cimetière de Saint-Chamond (photo du 2 février 2014)

 

tombe Frécon 2 bis (2 fév 2014)
la sépulture de Pierre Frécon est en mauvais état... (photo du 2 février 2014)

 

tombe Frécon 4 (2 fév 2014)
et promise à la destruction... (photo du 2 février 2014)

 

 

 

 

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13 octobre 2018

François Girard

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

François GIRARD

mort pour la France

 

 

SrvImg-23

 

 

François Girard est né le 5 août 1886 à Saint-Martin-en-Coailleux (Loire).

Il appartenait au 33e Régiment d'Infanterie et a trouvé la mort le 27 septembre 1914 à Richecourt en Meurthe-et-Moselle.

 

 

 

 

 

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11 septembre 2018

André Marcellin

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

André MARCELLIN

mort pour la France

 

Marcellin André MPLF

 

André Louis Marcellin est né le 28 septembre 1888 à Firminy dans la Loire.

Il était sergent au 12e Bataillon de Chasseurs à pied.

André  Marcellin est décédé le 1er août 1915 à Barenkopf (ou Barrenkopf, ou Baerenkopf) dans le massif de l'Hartmanswillerkopf, commune de Masevaux, dans le Haut-Rhin (Alsace).

 

Un extrait de l'Historique résumé du 12 Bataillon de Chasseurs alpins (1920) permet d'imlaginer dans quelles conditions André Marcellin a trouvé la mort dans la bataille du Barrenkopf qui s'est déroulée à la fin juillet et au début du mois d'août 1915 :

- "La préparation de l'attaque de l'Eïchwald avait été faite minutieusement et dans des conditions très pénibles, car les Allemands nous dominaient. Le bataillon y perdait 80 hommes.
Relevé le 30 juillet sur ces positions, il relève, à son tour, le 11e bataillon, le lendemain, dans ses tranchées de départ devant le Barrenkopf. L'ordre d'attaque est donné pour le lendemain. Pendant notre préparation d'artillerie, le bataillon est soumis à un tir violent de l'ennemi.
À 7 heures du soir, dans un élan magnifique, aux accents de La Marseillaise, le bataillon part à l'attaque et s'empare de l'objectif, malgré de très nombreuses pertes causées par les blockhaus de mitrailleuses laissés intacts, et malgré un barrage intense d'artillerie et de mitrailleuses.
Le capitaine Thierry, commandant le bataillon, est blessé au début du combat ; le capitaine Carbillet est mortellement blessé sur cette position du Barrenkopf, qu'il avait défendu aussi héroïquement sept mois plus tôt.
Le capitaine Lafouillade prend alors le commandement du bataillon. Pendant trois nuits consécutives, le bataillon repousse toutes les attaques acharnées des Allemands
Entre ces combats, il retourne la tranchée prise et organise la position. La situation du bataillon est rendue très pénible, car tout le terrain d'attaque est un véritable charnier et la chaleur est torride.
Au bout de douze jours, le bataillon est relevé pour prendre quelques jours de repos au camp d'Haeslen. À 2 lieues en arrière.
Le commandant Ardisson, désigné pour prendre le commandement du bataillon, était arrivé le 6 [août]. Une prise d'armes a lieu sous ses ordres dans le camp d'Haeslen. C'est la première fois que le bataillon est réuni en entier depuis son départ d'Embrun. Le général de Pouydraguin vient le féliciter du brillant succès qu'il vient de remporter."

source

 

liens

- le site magnifique de pierreswesternfront sur les batailles du secteur Kleinkopf-Barrenkopf

- vestiges de la Grande Guerre au Barrenkopf (vidéo)

 

 

 

 

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10 septembre 2018

Pierre Reynaud

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Pierre REYNAUD

mort pour la France

 

Pierre Reyaud fiche Mémoire des Hommes

 

Passementier de profession, Pierre Antoine Reynaud a pour père, Claude Marie Félix Reynaud et pour mère, Antoinette née Peyrard.

De taille plutôt grande pour l'époque, 1m73, il a les cheveux et les yeux de couleur châtain. Il habite 13, rue (?) du Châtelard et est célibataire lors de son recensement en 1911. On note qu'il est vélocipédiste.

que faisait-il  à la guerre ?

Pierre Reynaud (parfois écrit Raynaud), ancien élève du Collège Pratique d'industrie de Saint-Chamond, servait, comme maître pointeur brigadier, affecté à la 46e batterie du 263e Régiment d'artillerie de campagne.

Vraisemblablement donc, il s'occupait d'un canon de 75 mm pour en régler les coordonnées de tir sur le disque de niveau de la pièce d'artillerie. Références techniques 1 et 2.

En principe, un régiment d'artillerie de campagne (36 canons) comprend trois groupes comptant chacun trois batteries de quatre canons chacune. Donc Pierre Reynaud s'occupait d'un des quatre canons de sa batterie.

Diapositive1
carte postale d'avant 1914 montrant une pièce de 75 et ses servants ;
Pierre Reynaud était pointeur, plaçant la direction et l'angle de tir sur l'appareil de pointage

 

comment est-il mort à la guerre ?

Les derniers de son existence correspondent à cet extrait de l'Historique du 263e Régiment d'Artillerie de campagne (1992) :

"Pendant la fin d'août et en septembre, le régiment prend part à diverses opérations locales. Après un repos de quinze jours dans la région sud de Dunkerque, il rentre en ligne pour appuyer, les 12 et 13 octobre [1917], les attaques de la 133e Division [en Flandre belge]. Les groupes sont, à cet effet, mis en position près de Boesinghe, d'Hetsas et de la maison du Passeur. Puis le 3e groupe relève un groupe du 215e.
Les avances récentes permettent d'envoyer le 2e groupe près du hameau de Weidendreft [aujourd'hui commune de Langemark-Poelkapelle, en Belgique, au nord-est de Ypres], au bord du ruisseau du Steenbeck. De là, il sera en mesure de fournir de flanc des feux particulièrement efficaces. Malheureusement, la position est à peine masquée. À deux reprises, la 44e [batterie] est bouleversée de fond en comble, ses canons enterrés et détruits, ses munitions incendiées. La 45e, d'un seul obus ennemi, perd tous ses officiers, un sous-officier et six hommes. La 46e, en moins de deux jours, a la moitié de son personnel hors de combat ; le peloton de sa deuxième pièce en entier tombe au champ d'honneur." (source)

Cette "deuxième pièce" dont parle l'auteur de cet Historique est, presque certainement, celle dont faisait partie Pierre Reynaud.

En effet, la liste des victimes de ce régiment mentionne plusieurs décès à la date du 25 octobre 1917 : Louis Vergnaud, maréchal-des-Logis ; Jean Chaput, cannonier servant ; Claude Damos, canonnier servant 2e classe ; Augustin-Jean Fouchet, cannonier servant 2e classe ; Henri Rebeix, canonnier servant 2e classe.

 

carte Ypres et environs
au nord-nord-est d'Ypres, la localité de Langemark dans les environs de laquelle est
mortellement blessé Pierre Reynaud le 25 octobre 1917


Diapositive1
mouvement et position de l'unité de Pierre Reynaud à la mi-octobre 1917 ;
sa batterie, à découvert, est rapidement hors de combat avec plusieurs morts le même jour

 

Langemark destructions
destructions à Langemark pendant la guerre de 1914-1918

Boezinge 1918
d'où est parti Pierre Reynaud, quelques jours avant sa mort (photo de 1918)

 

 

 

 

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11 octobre 2018

Marius Granjon

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

Marius Granjon, portait en uniforme

 

 

Marius GRANJON

mort pour la France

 

Marius Granjon fiche MPLF

 

Marius Jacques Granjon est né le 4 décembre (et non "septembre" comme indiqué par erreur sur la fiche matricule) 1890 à Saint-Chamond.

Il était menuisier ébéniste. Le 3 mai 1916, il épouse Marie Antoinette Élise Labèche, à Saint-Chamond.

La fiche matricule nous apprend que Marius Granjon a été incorporé pour son service militaire en octobre 1912 mais que le 13 janvier 1913 il a été déclaré "manquant à l'appel" et "déserteur" le 29 janvier. Pour quelles raisons ? On l'ignore.

Cette mesure a été suspendue le 10 août 1914 lorsqu'il s'est présenté volontairement au bureau de recrutement de Saint-Étienne. Il a alors été affecté à la 14e section de C.O.A., Commis et ouvriers miltaires d'administration (l'ouvrier était le nom de l'ensemble des personnels servant dans la branche Exploitation de l'Intendance) ; la 14e section était rattachée au 14e corps d'armée basé à Lyon.

Le 1er février 1917, il passe au 111e régiment d'Infanterie puis le 11 juillet 1917 au 346e régiment d'Infanterie.

Il est mort le 8 octobre 1918 au cours de la seconde bataille de Champagne. Il avait vingt-sept ans.

 

 

l'état civil de Marius Granjon

 

Granjon Marius, acte de naissance
acte de naissance de Marius Granjon

 

 

lettre de Marius à ses parents, 13 avril 1916

 

lettre à ses parents, 13 avril 1916

 

Marius Granjon est hospitalisé. Il évoque son mariage et se préoccupe de la publication des bans qui doit être assuré par M. Rivat, employé de mairie.

 

Le 13 avril 1916

Chers Parents,

Cher Frère, et Chères sœurettes,

Je viens de recevoir la lettre que ma petite Maria m’a écrit et je la remercie bien de penser à son parrain, mais en récompense elle aura une jolie petite bague ; elle est déjà faite et elle lui ira juste. Maintenant, je vais en faire une pour la Marruet [?] et comme la Mamois [?] est jalouse je lui en ferai une aussi et puis, vous savez, elles sont bien faites e cet [pour : et c’est] moi qui suis encore le maître dans la salle pour trouver les modèles et les bien finir. Aussi j’espère que vous serez tous content.

Pour le moment, je vais très bien et j’espère que mon séjour à l’hôpital touche à sa fin. Ce n’est pas que l’on soit mal mais le temps me dure d’aller en permission. J’aime mieux tenir qu’attendre car il peut toujours arriver des désagréments, et tâcher moyen d’activer M. Rivat : je pense que je dois être affiché sans ça s’il faut que je reste 11 jours je ne pourrai pas me marier. Enfin, j’espère qu’il va bientôt me rendre réponse et en attendant, je vous embrasse tous bien fort.

Votre fils et votre frère qui pensent bien à vous.

Marius

 

 

Marius Granjon et Élise
Marius Granjon et Élise (mariés le 3 mai 1916)

 

 

le parcours militaire de Marius Granjon

 

Granjon Marius, fiche matricule (1)

Granjon Marius, fiche matricule (2)
fiche matricule de Marius Granjon

 

Marius Granjon, portrait
Marius Granjon, 14e section C.O.A.

 

 

en mai 1916, il se trouve en permission à Lyon

Il se marie le 3 mai 1916. Une lettre du médecin Léon Dolardn daté du 6 mai, certifie qu'il est atteint d'une bronchite a frigore et qu'il devrait rester huit jours à l'hôpital.

 

lettre médecin, 6 mai 1916

 

Le Dr Dolard déclare avoir visité à domicile, 16 rue Notre-Dame à Lyon, le soldat permissionnaire Granjon Marius, et constaté qu’il était atteint de bronchite a frigore avec température de 38°5.

Le malade n’a pu en raison de la fièvre rejoindre son corps à l’expiration de son congé permissionnaire.

Il aurait besoin d’être hospitalisé 8 jours à Lyon.

Lyon, 6 mai 1916

J. Léon Dolard

 

 

 

Marius Granjon était en Champagne, en octobre 1918

 

Reims, Sommepy, Médéah, carte actuelle légendée
en octobre 1918, le régiment de Marius Granjon opérait en Champagne, secteur de Sommepy à l'est de Reims


bataille de Sommepy, 4-15 oct 1918, légendé
le régiment de Marius Granjon (346e R.I.) appartient à la 73e Dvision et au 21e corps d'armée

 

 

 

il a combattu à la Ferme de Médéah, Sommepy (Marne)

La Ferme de Médéah n'existe plus aujourd'hui. Elle se trouvait en lisière nord du territoire de Sommepy (Marne), à la limite du département des Ardennes.

De nos jours, les surfaces boisées et les haies ont disparu. Il ne reste que les champs dépourvus quasiment de toute végétation arbustive.

 

Sommepy et Médéah, carte IGN Géoportail (2), légendé
la Ferme de Médéah est située au nord de Sommepy (carte IGN 1950, Géoportail)

 

Diapositive1
carte IGN 1950, Géoportail

 

extrémité nord de Sommepy, Médéah
l'extrémité nord de Sommepy où se trouvait la Ferme de Médéah (image, mai 2016)

 

 

 

la journée du 8 octobre 1918

Le combat du 8 octobre 1918 est relaté dans le J.M.O. (journal des marches et opérations) du 346e régiment d'infanterie (celui de Marius Granjon) mais également dans le J.M.O. du 21e corps d'armée qui détaille l'action de la 73e Division d'infanterie dont dépend le 346e (le J.M.O. de la 73e DI contient les mêmes informations que celui du 21e corps).

Sur les croquis de situation pour la journée du 8 octobre, tirés du J.M.O. du régiment, on repère le n° des compagnies engagées à la Ferme de Médéah ; celle de Marius Granjon était la 15e.

 

JMO 346e, 8 oct 1918, début
J.M.O. du 346e régiment d'infanterie, 8 octobre 1918, début du compte rendu

 

JMO 21e corps d'armée, 8 oct 1918 (1)

JMO 21e corps d'armée, 8 oct 1918 (2)

JMO 21e corps d'armée, 8 oct 1918 (3)
J.M.O. du 21e corps d'armée dont relève la 73e Division, 8 octobre 1918

 

Transcription partielle du J.M.O. du 21e corps d'armée :

À gauche où la préparation d’artillerie avait été plus faible et malgré l’appui des chars d’assaut, la droite du 346e n’a pu dépasser la lisière nord du bois au nord de la route d’Orfeuil à Saint-Étienne-à-Arnes. Il s’est heurté à une ligne tenue par de nombreuses mitrailleuses et par de nombreux fusils et canons anti-tanks. Tous les chars d’assaut ont été mis hors de combat et l’infanterie a subi de lourdes pertes. Le bataillon de gauche du 346e, qui avait d’abord pu progresser sous bois sans rencontrer trop de résistance, est contre-attaqué et ramené à hauteur du bataillon de droite.

(…)

À 17 h 30, une attaque est exécutée par le 346e en liaison avec la 2e Division U.S. après une préparation d’artillerie d’une demi-heure exécutée par toute l’artillerie de la Division, moins deux groupes de 75. Cette attaque se heurte à une contre-attaque ennemie qui est brisée par le feu de nos mitrailleuses. En fin de journée, le front du 346e R.I. se trouve à hauteur du point 83.34 (liaison avec la 2e Div. U.S.).

En résumé, malgré la très vive résistance opposée par l’ennemi, le front de la 73e Division a été avancé à l’ouest et à l’est d’environ 500 m. Au centre, la poche que formait la ligne allemande au nord-est de Médéah a été réduite et notre ligne avancée d’environ 1 km.

 

JMO 346e, croquis 8 oct 1918, 19 h
J.M.O. du 346e régiment d'infanterie, 8 octobre 1918, croquis à 10 heures

 

JMO 346e, croquis 8 oct 1918, 10 h
J.M.O. du 346e régiment d'infanterie, 8 octobre 1918, croquis à 10 heures

 

 

 

la mort de Marius Granjon, 8 octobre 1918

 

Granjon_Marius__JMO_fle_che_
extrait du J.M.O. (8 octobre 1918) mentionant la mort de Marius Granjon

 


 

 inhumé dans la nécropole de Sommepy (Marne)

 

Granjon Marius, avis de transfert d'inhumation
avis de transfert d'inhumation de la dépouille de Marius Granjon

 

Sommepy, cimetière militaire national (1)
cimetière militaire national de Sommepy (Marne)
où Marius Granjon a été réinhumé en décembre 1920 (tombe n° 850)

 

nécropole Sommepy, Google avril 2018 (1)
nécropole nationale de Sommepy (Marne), avril 2018

 

nécropole Sommepy, Google avril 2018 (2)
nécropole nationale de Sommepy (Marne), avril 2018

 

nécropole Sommepy, Google avril 2018 (3)
nécropole nationale de Sommepy (Marne), avril 2018

 

nécropole Sommepy, Google avril 2018 (4) - 1
nécropole nationale de Sommepy (Marne), avril 2018

 

IMG_20220514_105821
photo fournie par René Granjon, petit-fils de Marius, mai 2022

 

IMG_20220514_111011
photo fournie par René Granjon, petit-fils de Marius, mai 2022

 

2022-05-14_11-03-38
photo fournie par René Granjon, petit-fils de Marius, mai 2022

 

 

Marius Granjon, décoré de la Médaille militaire

 

Marius Granjon, médaille militaire
Marius Granjon, décoré de la médaille militaire à titre posthume 

 

 

 

une des dernières lettres reçues par Marius Granjon

 

lettre de Cauzard à Marius Granjon, 30 août 1918 (1)

lettre de Cauzard à Marius Granjon, 30 août 1918 (2)

lettre de Cauzard à Marius Granjon, 30 août 1918 (3)

lettre de Cauzard à Marius Granjon, 30 août 1918 (4)
lettre de R. Cauzard à Marius Granjon, 30 août 1918

 

Le 30 août 1918

Mon cher Marius

Je viens de recevoir avec plaisir ta babille du 26.

Par le journal j’ai appris que l’offensive était déclenchée dans le secteur et je pensais bien aux poteaux [potes] me demandant si vous alliez y prendre part. Je suis heureux de constater que vous n’êtes pas engagés et vous souhait qu’on vous laisse tranquilles.

Pour ce qui est de ma citation, je te remercie de m’en avoir fait part et vais envoyer un mot à G… qu’il me l’envoie. Deux jours sont toujours bons à prendre. Al… Banne est passé pied [sergent], il doit être bien heureux.

Pour mon colis, pas encore de nouvelles. J’ai écris au copain mais j’attends sa réponse.

Pour te parler un peu de moi, ça va assez bien et je me la coule douce ; ma jambe n’a aucune amélioration ; je prends de l’aspirine mais c’est comme un cautère sur une jambe de bois ; mais tu sais, je ne demande pas la guérison immédiate. Je vais faire mon possible pour tuer un moment ici car quoi que ce ne soit pas fou comme distractions, je me sens mieux que là-haut.

La table est très bonne, le pajot aussi, les pieds au sec et pas de zinzins [projectiles d’artillerie].

Hier dimanche, j’ai eu un peu chaud car le pinard est très bon ici ; c’est le beaujolais et à force de bouteilles et bouteilles, quoique elles soient petites, mais on y revient plus souvent ; enfin, il n’y avait pas de bobo mais ça commençait surtout avec quelques gnioles.

J’ai bu aussi du vin nouveau et qu’il est fameux ; ne me plains pas trop mon pauvre vieux, il y a aussi de belles gosses mais on ne sort pas assez souvent.

J’ai reçu une lettre de Lassarrade, il est en perme mais ne me dit pas combien.

Rien d’autre, cher Vieux, et pensant te savoir en bonne santé et te souhaitant une petite évacuation.

Je t’en sers cordialement cinq.

R. Cauzard
Hôpital de Mongré, salle 2
Villefranche-sur-Saône

 Bonjour aux copains de ma part.

 

  • J'ai retrouvé la trace de l'auteur de cette lettre : il s'agit de René Cauzard qui appartenait au même régiment que Marius Granjon (le 346e).
    Il a été blessé le 16 juillet 1918 dans le secteur de Monthurel (Aisne). Marius Granjon a très probablement participé, lui aussi, à ces combats.

 

JMO 346e, 15 juillet 1918
J.M.O. du 346e régiment d'infanterie, 15 juillet 1918

 

Diapositive1
secteur où se trouvait le 346e et où fut blessé René Dauzard, ami de Marius Granjon,
le 16 juillet 1918 (carte : Les Armées françaises dans la Grande Guerre)

 

Monthurel, Aisne, carte IGN
autour de Monthurel (Aisne), carte IGN 1950 (Géoportail)

 

 

  • René Cauzard, le correspondant de Marius Granjon, séjournait à l'hôpital auxiliaire n° 7 de Mongré (collège jésuite avant la guerre) à Villefranche-sur-Saône.
    Même si on n'a pas retrouvé de photos de la salle n° 2, R. Cauzard figure peut-être sur ces clichés... qui donnent, en tout cas, une idée de l'endroit d'où écrivait René à son ami Marius.

 

hôpital de Maugré (1)
hôpital de Mongré, Villefranche-sur Saône pendant la guerre

 

hôpital de Maugré (2)
hôpital de Mongré, Villefranche-sur Saône pendant la guerre

 

hôpital de Maugré (3)
hôpital de Mongré, Villefranche-sur Saône pendant la guerre

 

hôpital de Maugré (4)
hôpital de Mongré, Villefranche-sur Saône pendant la guerre

 

 

 

une lettre d'Élise à Marius Granjon, probablement 1918

 

lettre Élise, prob 1918 (1)

lettre Élise, prob 1918 (2)

 

Mon cher petit Belou,

Je t’expédie un paquet en même temps que cette lettre et il y a quelque chose qui te fera plaisir dans la petite bouteille, mais attention de ne pas l’avaler d’un coup car ça se boit avec de l’eau. Mon chéri, tu me parles de la grippe espagnole mais il y a déjà quelques jours qu’elle est en règne ici, car nombreux sont les malades et aussi grand nombre qui sont morts. Mais il paraît qu’il n’y a rien à faire pour l’éviter.

Enfin, jusqu’à présent on [n’] a pas à s’en plaindre. Ton gosse est toujours en bonne santé, c’est le principal.

Et toi mon chérie, j’espère te savoir toujours en bonne santé malgré toutes ces atrocités et, en attendant, je t’envoie mes meilleurs baisers et mes plus tendres caresses et ton fils ses plus gros mimis.

Ta petite gosse pour la vie.

 

Mon petit papa chéri
Je te fait des groses bises. Tatanais.

 

Marius et Élise Granjon, prob 1916
Élise qui signe sa lettre à son mari : "Ta petite gosse pour la vie"

 

 

 Antoine, le fils de Marius Granjon

 

carte pupille de la nation Antoine Granjon
carte reconnaissant le statut de pupille de la nation à Antoine Granjon, fils de Marius mort pour la France

 

Antoine Granjon titre de transport
demande de titre de transport rédigée par Antoine Granjon pour se rendre sur la tombe de son père ;
mais il ne fit jamais le voyage ; son fils, René l'a effectué en mai 2022

  

  • le portrait de Marius Granjon ainsi que l'extrait du JMO, l'avis de transfert d'inhumation, la lettre reçue de Élise (1918), le certificat du médecin (1916), la lettre reçue en août 1918 et la carte de pupillle de la nation proviennent de son petit-fils, René Granjon. Qu'il en soit vivement remercié.
  • René Granjon écrit que Marius : "s'est marié à Saint Chamond le 3 mai 1916 et mon père est né la même année le 15 août 1916. Il n'a pas eu d'autres enfants et mon père ne l'a jamais connu".

 

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8 septembre 2018

Marius Porte

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Marius PORTE

mort pour la France

 

Porte Marius fiche MPLF

 

Marius Baptiste Porte est né le 5 juillet 1887 à Genève (Suisse).

Il appartenait au 1er Régiment d'Infanterie coloniale.

Il a trouvé la mort le 16 décembre 1914 dans la Marne.

 

76656348_o
la tombe de Marius Porte dans le cimetière de Saint-Chamond (mai 2012)

 

croix Marius Porte
Marius Porte (Saint-Chamond), mort à Servon le 16 décembre 1914

 

 

 

 

 

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7 octobre 2018

Antoine Larderet

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Antoine LARDERET

mort pour la France

 

Larderet Antoine fiche MPLF

Antoine Alphonse Larderet est né le 23 octobre 1897 à Saint-Chamond.

 

blessé à Juvincourt (Aisne)

Juvincourt camp de César
au sud-sud-est de Juvincourt-et-Damary, le "camp de César" où fut blessé à la jambe,
le 7 mai 1918, Antoine Larderet (la carte mentionne la position d'unités en 1917)
(source)

 

ferme Mauchamp à Juvincourt
entre le "camp de César" et le village de Juvincourt, la "Ferme Mauchamp", lieu de combats en mai 1918
(carte postale ancienne d'origine allemande)

positions devant Juvincourt
positions devant Juvincourt
(source)

 

morts (Juvincourt 1)
morts, peut-être à Juvincourt (source)

 

morts (Juvincourt 2)
encore des morts, peut-être à Juvincourt (source)

 

la mort d'Antoine Larderet

 

 

la tombe d'Antoine Larderet (1897-1918)

Larderet cimetière St-Cham
croix d'Antoine Larderet (1897-1917) dans le carré qui entoure le monument aux morts,
cimetière de Saint-Chamond
(photo, 14 juin 2012) (source)

 

croix Larderet Antoine
Antoine Larderet (Saint-Chamond), mort à Talma le 17 octobre 1918

 

 

 

 

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6 octobre 2018

Jean Lezet

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Jean LEZET

mort pour la France

 

Lezey Adrien Jean fiche MPLF
le lieu de décès de Jean Lezey n'est pas "Mononcourt" mais Manoncourt,
dans le département de Meurthe-et-Moselle

 

Jean Lezey est né le 9 février 1890 à Saint-Julien-en-Jarez .

Il est mort le 11 août 1914 en Meurthe-et-Moselle.

 

 

Manoncourt-en-Vermois
Manoncourt-en-Vermandois (Meurthe-et-Moselle) le village dans lequel Jean Lezey est mort,
le 11 août 1914, au cours d'une marche qui, pour lui, fut épuisante et fatale...

 

 

l'univers militaire de Jean Lezey

7e rgt Génie image édifiante
image édifiante du 7e régiment du Génie, avant 1914

 

caserne 7e rgt Génie Avignon
caserne du 7e régiment du Génie à Avignon, avant 1914

 

cuisine 7e rgt Génie
cuisine du 7e régiment du Génie, probablement en caserne

 

réfectoire 7e rgt Génie
réfectoire du 7e régiment du Génie, probablement en caserne

 

7e Rgt Génie 1914-1918
quelques militaires du 7e régiment du Génie, en 1914-1918

 

 

 

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6 décembre 2018

articles sur Pétain et l'antisémitisme

Pucheu, 1942
le nouveau gouvernement Darlan réuni autour de Pétain ; au micro, Pierre Pucheu, 19 février 1942

 

 

articles et émission sur Pétain,

Vichy et l'antisémitisme

 

 

 

Laurent Joly, couv

 

 

 

 

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26 octobre 2018

Paul Chorliot

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

Paul CHORLIOT

mort pour la France

 

Chorliot fiche MPLF


Paul Chorliot est né le 14 janvier 1890 à Izieux. Quand a-t-il fréquenté l'École Pratique de Saint-Chamond ? Vers 1903, 1905...?

Avant de partir à la guerre, il était métallurgiste, marié et sans enfants. Son épouse s'appelait Marguerite, née Dussarge et habitait 7, rue Victor Hugo à Saint-Chamond.

Il fut soldat, 2e canonnier servant, au 451e Régiment d'Artillerie lourde, unité intégrée au 111e Régiment d'Artillerie lourde. Il appartenait à la 4e Batterie de ce régiment.

Paul Chorliot a perdu la vie des suites d'une "maladie contractée en service", le 15 février 1919 dans une unité sanitaire de Saint-Avold en Moselle. Quelle fut cette maladie ? Peut-être la "grippe espagnole" ? Ou simplement, une grippe compliquée d'une pneumonie ?

Il est inhumé dans le carré militaire du cimetière de Saint-Chamond, autour du monument aux morts.

l'épouse de Paul Charliot habitait 7, rue Victor Hugo à Saint-Chamond

rue Victor Hugo à St-Cham (1)
la naissance de la rue Victor Hugo à Saint-Chamond, au début du XXe siècle

 

Diapositive1
Paul Charliot habitait-il déjà 7, rue Victor Hugo ?

 

7 rue Victor Hugo le 14 février 2014
le 7, rue Victor Hugo en février 2014 : le bâtiment n'a pas changé...

 

l'activité militaire de Paul Chorliot

Un régiment d'artillerie lourde se distingue d'un régiment d'artillerie de campagne. Ses pièces propulsent des obus de plus gros calibre. [lire ici quelques informations techniques précises avec illustrations]

On ne sait exactement à quel type de canon était affecté Paul Charliot. Quelques images permettent d'imaginer les tâches de l'artilleur Paul Chorliot.

pièce de 120 long
pièce d'artillerie de 120 long, au début de la guerre

 

obus et mortier de 220
obus et mortier de 220, au début de la guerre

 

1914 canon de 155
canon de 155 et ses servants, 1914

 

155 et son tracteur
un canon de 155 et son tracteur automobile, en 1914

 

comment Paul Chorliot est-il mort ?

Malade, à une date imprécise, Paul Charliot est d'abord dirigé vers l'ambulance 2/85, probablement à la fin de l'année 1918. Cette "ambulance" (formation sanitaire légère) est intégrée à l'hôpital militaire de Saint-Avold en décembre 1918. Paul Charliot y meurt le 15 février 1919.

Hôpital militaire Saint-Avold
hôpital militaire de Saint-Avold (Moselle)

 

groupe malades St-Avold mai 1919
groupes de malades convalescents à l'hôpital militaire de Saint-Avold en mai 1919

 

 information recueillie par la Mairie en 1920

Chorliot info 1920
archives municipales de Saint-Chamond, 5 Hsc 23

 

la sépulture de Paul Chorliot (1890-1919) à Saint-Chamond

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stèle de Paul Chorliot, "mort pour la France" le 15 février 1919.
Sa "sépulture perpétuelle" se trouve au cimetière de Saint-Chamond, dans l'aménagement
funéraire circulaire qui entoure le monument aux morts (photo 2012)

 

sépulture de nuit
la tombe de Paul Chorliot (1890-1919) à Saint-Chamond (photo de février 2014)

 

 

 

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20 septembre 2018

Léon Prost

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Léon PROST

mort pour la France

 

 

Prost Léon fiche MPLF


Léon Alexandre Prost est né le 24 mars 1880 à Paris, dans le 10e arrondissement. Son père était de la Loire mais, dans des circonstances que nous ignorons, il rencontra sa future épouse, de nationalité belge, à Paris.

Son père et sa mère eurent six enfants.

Il travaillait, comme chaudronnier, aux Aciéries de la Marine (Saint-Chamond).

Léon Prost est mort d'une fièvre typhoïde dans l'une des installations sanitaires installées dans la commune de Breteuil-sur-Noye dans le département de l'Oise, probablement l'Hôpital militaire. Il avait trentre-quatre et était père d'une petite fille.

 

ambulance militaire à Breteuil-sur-Noye
"ambulance" militaire à Breteuil-sur-Noye (Oise), sans date

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hôpital mitaire de Breteuil-sur Noye (Oise), en 1914 ; le bâtiment de gauche (tâchée) abritait la
salle d'opérations, selon une mention manuscrite portée sur une carte postale identique

 

hôp milit Breteuil (1)
hôpital militaire de Breteuil-sur-Noye (Oise)

 

 

 

 

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16 septembre 2018

Henri Seytre

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Henri SEYTRE

mort pour la France

 

Seytre Henri fiche MPLF

 

Henri Claudius Seytre est né le 17 octobre 1891 à Izieux, à côté de Saint-Chamond.

Il est mort le 30 octobre 1918 dans l'Aisne.

 

tombe familiale Seytre
tombe familiale d'Henri Seytre au cimetière de Saint-Chamond
(photo 9 mars 2014)

 

nom d'Henri Seytre sur tombe
Henri Seytre (1891-1918), mort pour la France, dans l'Aisne

 

 

 

 

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13 septembre 2018

Wilfrid Vigouroux

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Wilfrid VIGOUROUX

mort pour la France

 

Vigouroux Jean

 

Wilfrid Jean Vigouroux est né le 23 février 1893 à Leigneux dans la Loire.

Caporal au 158e Régiment d'Infanterie.

Décédé le 15 mai 1915 à Noulette dans le Pas-de-Calais.

 

 

 

 

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7 septembre 2018

Marcel Vacher

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Marcel VACHER

mort pour la France

 

Vacher Marcel 1899 MPLF

 

Marcel Jacques Vacher est né le 16 janvier 1899 à Saint-Chamond.

Ses parents habitaient Saint-Julien-en-Jarez (Loire), dans la Grande Rue. Sa mère y tenait un café.

 

St-Julien Grande Rue cpa 1
la Grande Rue à Saint-Julien-en-Jarez, avant 1914

 

St-Julien Grande Rue écrite en 1911
Saint-Julien-en-Jarez, Grande Rue, carte postale ancienne écrite en 1911

 

St-Julien Grande Rue cpa 2
Grande Rue de Saint-Julien-en-Jarez, avant 1914

 

Engagé pour la durée de la guerre, le 16 avril 1916 à Saint-Chamond. Il a 17 ans et trois mois.

Mort le 2 août 1917.

extrait fiche matricule

 

 

 

 

 

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30 septembre 2018

Pierre Nantas

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Pierre Nantas

mort pour la France

 

photo fiche matricule

 

Pierre Nantas est né le 8 avril 1893 à Izieux.

Il était mécanicien.

Pierre Nantas ne dispose pas de fiche "mort pour la France" sur la base de Mémoire des Hommes. Trois autres Nantas y figurent, mais pas Pierre. Pour quelle raison ? Probablement un oubli d'écriture. L'éditeur de cette base, le Service historique du ministère de la Défense, prévient d'ailleurs : "Cet ensemble de fiches nous a été transmis tel qu’il a été constitué et ne prétend pas à l’exhaustivité" (source).

 

 

 

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16 juin 2006

Histoire et géographie en classe de Seconde


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Sandro Botticelli (1445-1510), Le Printemps (détail)



HISTOIRE ET GÉOGRAPHIE

EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE

ET TECHNOLOGIQUE



A. du 1-7- 2002. JO du 10-7-2002
NOR : MENE0201544A
RLR : 524-5
MEN - DESCO A4

Vu code de l'éducation, not. art. L. 311-1 à L. 311-3 et L. 311-5 ; D. n° 90-179 du 23-2-1990 ; A. du 18-3-1999 mod. ; avis du CNP du 27-6-2000 ; avis du CSE du 6-6-2002

Article 1 - Les programmes des enseignements communs d'histoire et de géographie en classe de seconde générale et technologique sont fixés conformément à l'annexe du présent arrêté.
Article 2 - Le directeur de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
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Fait à Paris, le 1er juillet 2002
Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR


Annexe

PRÉAMBULE

La classe de seconde est à la charnière du collège et du lycée : il s'agit tout autant d'y prolonger les acquis du collège que d'initier les démarches propres au lycée, qui conduisent au baccalauréat. Les finalités de l'enseignement, qu'elles soient culturelles, civiques et intellectuelles, demeurent identiques et sont communes à l'histoire et à la géographie ainsi qu'à l'éducation civique, juridique et sociale qui prolonge par ses démarches et les thèmes abordés, l'enseignement de ces deux matières.
Au collège, les élèves ont acquis des connaissances, des notions, des repères chronologiques et spatiaux, des méthodes. Ils ont pris l'habitude d'utiliser des démarches intellectuelles : apprendre à identifier des informations, argumenter. Il ne s'agit pas au lycée de reprendre à l'identique le parcours chronologique et spatial du collège en l'étoffant, mais de mettre en œuvre une approche synthétique et problématisée.
frontonLes programmes d'histoire-géographie permettent en effet la compréhension du monde contemporain, par l'étude de moments historiques qui ont participé à sa construction et par celle de l'action actuelle des sociétés sur leurs territoires. La démarche par laquelle les connaissances sont acquises, la recherche permanente du sens, l'exercice du raisonnement et de l'esprit critique contribuent à la formation des élèves : ils leur donnent une vision dynamique et distanciée du monde, fondement nécessaire d'une citoyenneté qui devient au lycée une réalité effective.
Afin que ces finalités affichées soient réalisables, les contenus des programmes sont nettement délimités tout en préservant la liberté pédagogique des enseignants. La spécificité des modules ne doit pas être perdue de vue : ils permettent une pédagogie différenciée adaptée à l'hétérogénéité des élèves et à la diversité de leurs besoins. Les activités modulaires sont tout autant ancrées dans les contenus disciplinaires que le cours en groupe-classe mais selon des modalités différentes de mises en œuvre.
D'une manière générale, il est nécessaire de respecter la parité horaire de l'histoire et de la géographie.



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PROGRAMME DE GÉOGRAPHIE

Les hommes occupent et aménagent la Terre

Le programme de la classe de seconde a pour objet l'étude de l'occupation différenciée de la Terre par les hommes, envisagée à partir du traitement de six thèmes parmi les sept proposés. Ces thèmes sont traités de façon problématisée au travers d'exemples choisis sur tous les continents et abordés aux différentes échelles. Les études de cas, toujours resituées dans un cadre plus large, visent à fournir aux élèves les moyens de comprendre le monde dans lequel ils vivent. Ainsi, le programme rejoint les objectifs civiques des programmes de collège et d'éducation civique, juridique et sociale (ECJS) du lycée. Il se situe aussi dans le prolongement des programmes du collège qui ont fourni aux élèves un ensemble de repères spatiaux, de notions et les premières bases du raisonnement géographique qu'il s'agit ici d'approfondir dans une démarche problématisée. Il permet d'aborder ensuite les analyses des espaces français et européens en classe de première et une approche globale du monde en classe de terminale.


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La notion d'organisation de l'espace est au cœur de l'ensemble du programme, abordée à travers deux entrées principales : l'environnement et l'aménagement, qui sont présentes dans chaque thème. Ces trois notions sont les composantes distinctes d'une même et unique problématique, celle de l'appropriation et de la gestion de l'espace par les sociétés. L'approche est donc globale, dépassant les distinctions entre géographie physique et géographie humaine, entre géographie générale et géographie régionale ; elle met en évidence les relations multiples et complexes que les hommes entretiennent avec les milieux dans lesquels ils vivent et la façon dont ils aménagent et organisent leurs territoires.

Les élèves explorent les différents supports et pratiquent les langages qui permettent de décrire et d'expliquer l'organisation géographique du monde. Une place privilégiée est accordée à l'analyse de cartes et à la réalisation de croquis. Les technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement (TICE) sont intégrées avec profit, notamment dans des pratiques modulaires : ce sont pour les élèves des outils supplémentaires tant d'appropriation de savoirs et de méthodes que de production de travaux.
Les enseignants déterminent leurs approches pédagogiques, décident, après l'étude du thème introductif, de l'ordre des autres thèmes et du choix entre les littoraux et les montagnes, ainsi que des exemples significatifs qui constituent les supports du raisonnement géographique conduit avec leurs élèves (voir commentaire général).

1. Notion centrale du programme : organisation de l'espace.
2. Notions transversales du programme : environnement, aménagement.
3. Autres notions de base : acteurs spatiaux, contraintes, développement, discontinuités, flux, paysages, pôles, ressources, réseaux, risques, territoires.
N.B. : Les mots clefs apparaissent en caractères rouges dans les commentaires du programme. Le choix a été fait de les présenter de façon contextualisée, plutôt que de fournir une liste.

THÈME INTRODUCTIF OBLIGATOIRE
Plus de six milliards d'hommes sur la Terre
- L'inégale répartition des hommes et des richesses sur la terre
- Une division entre États, mais des enjeux transnationaux
- Frontières, aménagements et environnement

AUTRES THÈMES OBLIGATOIRES
Nourrir les hommes
- Croissance des productions, croissance des populations
- Quelles agricultures pour nourrir les hommes ?
- Agrosystèmes et environnement

L'eau, entre abondance et rareté
- Inégalité de répartition et d'accès à la ressource
- Maîtrise de l'eau et transformation des espaces
- Une ressource convoitée et parfois menacée

Dynamiques urbaines et environnement urbain
- L'explosion urbaine
- Les espaces de la ville
- L'environnement urbain

Les sociétés face aux risques
- Les zones de risques naturels majeurs
- Implantations humaines, activités et risques
- L'inégale réponse des sociétés aux risques et aux catastrophes

UN THEME AU CHOIX
Les littoraux, espaces attractifsboom_jpg
- La littoralisation des activités
- Espaces littoraux et formes d'aménagement
- Gestion et protection d'espaces convoités
ou
Les montagnes, entre traditions et nouveaux usages
- Des montagnes inégalement occupées
- La diversité des aménagements
- L'environnement en montagne


COMMENTAIRE GÉNÉRAL
L'intitulé du programme "les hommes occupent et aménagent la terre" renvoie explicitement à l'objet fondamental de la géographie qui étudie le monde en tant que territoire de l'humanité. Il permet donc d'aborder la problématique de l'organisation de l'espace par les hommes qui s'appuie sur une double approche alliant environnement et aménagement, réinvestie dans chacun des thèmes.

1 - L'espace terrestre organisé par les sociétés humaines
L'organisation de l'espace résulte d'un ensemble de processus : appropriation de l'espace, division et gestion des territoires, répartition des habitats, exploitation des ressources, émergence de pôles et mise en place de multiples réseaux de communications. L'espace, ainsi différencié, est riche d'inégalités et de discontinuités mais aussi de liens de dépendance et d'interdépendance qui unissent chaque lieu à d'autres lieux. C'est un ensemble structuré par des relations spatiales qui s'articulent autour de pôles reliés par des réseaux, où circulent des flux.

2 - Les aménagements réalisés par les sociétés humaines
L'aménagement désigne à la fois un ensemble d'actions d'une société et le résultat de ces actions sur son territoire. L'aménagement est donc le fruit d'acteurs qui, dotés de leurs stratégies, de leurs représentations spatiales, sont producteurs d'espace. Il est l'occasion de compétitions entre différentes activités, de conflits entre différents acteurs et différents pouvoirs. Les paysages en sont la traduction visible et leur étude diachronique montre aussi bien le caractère relatif des contraintes et des atouts environnementaux que l'impact grandissant des aménagements humains sur l'environnement.

3 - Les relations que les hommes établissent avec leur environnement
L'environnement est le milieu physique aménagé. Ses différentes composantes (biosphère, atmosphère, hydrosphère, lithosphère, pédosphère) agissent entre elles et sont en interrelations de nature et d'intensité variées avec les sociétés humaines : l'ensemble forme le géosystème. Il faut prendre en compte les ressources ‐ renouvelables ou non ‐, les contraintes ‐ relatives dans le temps et dans l'espace ‐ et les risques, d'origine naturelle ou aggravés, voire déclenchés par les activités humaines. La démarche géographique évite tout catastrophisme systématique qui voudrait que les actions des sociétés ne soient que destructrices ; elle met en avant l'inégale dépendance des sociétés face aux faits naturels suivant leur niveau de développement, mais aussi la fragilité des sociétés développées, les coûts qu'elles doivent assumer. Ainsi, les sociétés se trouvent au cœur de géosystèmes plus ou moins anthropisés : tout ce qu'elles ont construit participe aussi à l'environnement en tant que milieu aménagé.
Cette approche met donc en évidence l'ampleur des différenciations qui existent à la surface de la terre : différenciations aussi bien dans l'organisation de l'espace (des centres d'impulsion aux espaces marginaux), que dans l'aménagement (les techniques mises en œuvre par les sociétés laissent des empreintes très différentes sur l'espace terrestre) et dans l'environnement (inégalités face aux risques naturels comme dans la maîtrise des ressources).

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MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

1 - Des études de cas contextualisées
Ce programme se traite donc en six thèmes. Chaque thème s'articule autour d'une ou deux études de cas qui mettent en place les problématiques nécessaires à l'appropriation des savoirs et constituent l'apprentissage du raisonnement géographique. Leur choix est donc fondamental : elles doivent être représentatives et sont l'occasion de définir des enjeux, des problèmes à résoudre en analysant des situations géographiques diversifiées. Il est nécessaire que chaque étude de cas soit contextualisée par une mise en perspective à plus petite échelle, s'appuyant prioritairement sur des cartes.
2 - Une approche multiscalaire
Ainsi les études de cas impliquent de travailler à plusieurs échelles. Il ne s'agit pas seulement d'étudier un même phénomène à différentes échelles - par exemple, la répartition de la population à l'échelle mondiale, continentale, d'un pays, d'une région ...- mais aussi de montrer qu'un phénomène étudié à une échelle donnée ne peut être compris sans références à d'autres échelles - par exemple, l'organisation d'un espace littoral qui dépend à la fois d'un tracé de côte, d'une politique nationale d'aménagement, de comportements sociaux, de flux internationaux...
3 - L'utilisation des outils géographiques
Les raisonnements mis en œuvre supposent la maîtrise d'outils géographiques. La carte et le croquis sont des outils majeurs qui impliquent l'apprentissage d'un langage spécifique dont l'utilisation trouvera une application dans les épreuves de baccalauréat qui donnent une place importante à la carte, au croquis et à leur interprétation. Plus largement, qu'il s'agisse de cartes, d'images ou d'autres sources documentaires, l'objectif est de privilégier le repérage, la lecture critique et la mise en relation des informations, apprentissages qui sont déjà au collège les fondements pédagogiques de l'approche des documents.
L'étude de chaque thème s'appuie donc sur des cartes à différentes échelles - de la plus petite qui permet de situer l'étude de cas à la plus grande, plan de ville, POS, plan de prévention des risques...- ainsi que sur des photographies de différente nature, des images satellitales, voire des systèmes d'information géographique (SIG).


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COMMENTAIRE DES THÈMES DU PROGRAMME
Une importance horaire égale est accordée à chaque thème qui permet d'initier le raisonnement géographique en s'appuyant sur les notions de base du programme.

Plus de six milliards d'hommes sur la Terre
L'accent est plus particulièrement mis sur les grands foyers de peuplement du monde. Les inégalités de répartition, de densité de population, de richesses et de développement sont envisagées à partir de la confrontation de cartes.
L'espace mondial se divise en États toujours plus nombreux. Les frontières qui les délimitent sont des discontinuités majeures de l'espace : elles donnent lieu à des formes spécifiques d'aménagement, de gestion de l'environnement et d'organisation de l'espace ; elles induisent des enjeux géopolitiques, voire des conflits concernant des ressources internationales (fleuves, ressources minières et énergétiques...).
Les enjeux environnementaux ignorent les frontières et impliquent une gestion internationale à laquelle les États, d'inégale puissance, adhérent plus ou moins.

Nourrir les hommes
Malgré les signes d'un ralentissement ‐ avancée dans le processus de la transition démographique -, l'accroissement démographique demeure rapide : la capacité de la terre à nourrir l'ensemble de ses habitants reste une question essentielle. Pour y faire face, les systèmes de production sont plus ou moins intensifs (rendement par hectare, productivité par homme), plus ou moins orientés vers les marchés régionaux, nationaux et internationaux ; ils mettent en scène des acteurs très différents : du petit paysan aux grandes firmes de l'agro-business et à leurs filières agro-alimentaires. Certaines pratiques agricoles ont de fortes répercussions environnementales - dégradation des sols, en particulier érosion, allant jusqu'à la désertification - susceptibles de menacer la capacité nourricière de la terre : concilier développement et gestion de l'environnement est un défi majeur à relever (révolution verte, organismes génétiquement modifiés (OGM), cultures et élevages hors-sol...).
Il convient de s'interroger sur l'existence de disettes et de famines : résultent-elles d'une réelle incapacité globale de l'agriculture à nourrir la population mondiale, de données naturelles, de crises économiques et sociales, de conflits politiques ?

L'eau, entre abondance et rareté
L'eau est une ressource que la nature distribue très inégalement sur la terre : les zones arides et semi-arides couvrent le tiers des terres émergées. La disponibilité de l'eau est donc très variable, tout autant que les demandes.
L'augmentation permanente des besoins des hommes et les multiples aménagements peuvent créer des tensions entre différents usages (touristiques et agricoles, agricoles et urbains ...) et à différentes échelles (une ville, une région, un espace continental ...). La quantité comme la qualité de l'eau sont ainsi mises en péril, d'autant que l'eau n'est pas toujours une ressource renouvelable (nappes fossiles). Les pays bien pourvus en eau n'échappent pas à certains arbitrages (tourisme et irrigation notamment les années deacf7v7pu1 sécheresse). Des politiques de gestion de l'eau se mettent en place et le coût de l'eau devient de plus en plus élevé.
Il s'agit de montrer que l'utilisation et la maîtrise de l'eau - irrigation, drainage - donnent naissance à des aménagements traditionnels ou modernes et à des paysages spécifiques. L'eau est depuis longtemps un des moteurs de l'organisation des territoires à différentes échelles : elle a fixé l'habitat, certaines activités... Elle est et sera de plus en plus un enjeu majeur pour les sociétés, pour les États (qu'ils soient riches ou pauvres) et pour la planète toute entière.

Dynamiques urbaines et environnement urbain
La croissance urbaine constitue un phénomène majeur à l'échelle de la planète. Dans les pays en développement, l'urbanisation des populations s'effectue aujourd'hui encore à un rythme très soutenu : de plus en plus de mégapoles s'y localisent.
L'étude des villes à l'échelle intra-urbaine lie l'analyse des paysages et des fonctions, en particulier les fonctions de commandement responsables du phénomène de métropolisation et le phénomène technopolitain qui renforce la centralité des villes en y concentrant les activités de recherche et de haute technologie. Les fonctions urbaines et la centralité que les villes impliquent ne sont pas étudiées de manière exhaustive, ni pour elles-mêmes.
La concentration croissante des populations dans les villes fait de l'environnement urbain un enjeu de plus en plus sensible. La ville est donc envisagée dans son environnement (paysage d'entrée de ville, type d'habitats, friches urbaines, espaces verts...) et en termes environnementaux : les sociétés utilisent des ressources inégalement accessibles et coûteuses comme l'eau ; elles doivent prendre en compte les risques naturels (inondations, instabilité des substrats...), gérer les risques technologiques et réfléchir aux types de transports urbains.
Cette approche met en évidence les inégalités entre les villes des pays riches et celles des pays pauvres.

Les sociétés face aux risques
Une étude géographique des risques ne peut être envisagée qu'en relation avec les sociétés. Les risques définissent des dangers que les sociétés doivent prendre en compte dans leurs choix d'aménagement et de gestion des milieux. Les risques sont de plusieurs types et s'expriment à différentes échelles spatiales.antilles
À petite échelle, les risques naturels majeurs sont inégalement répartis à la surface de la planète, liés à l'instabilité de la lithosphère (volcans, séismes) et aux excès climatiques (cyclones tropicaux, inondations, sécheresses...). Ils concernent parfois des espaces très peuplés. Les catastrophes ne doivent pas être confondues avec les risques : elles sont des risques devenus réalités, qui s'analysent en termes de coût humain et économique et de réactions des sociétés (alerte, aide aux populations, nouveaux choix d'aménagement...). Le bilan des catastrophes est inégal selon le niveau de développement des sociétés.
À plus grande échelle, les activités des hommes peuvent aussi bien déclencher ou aggraver certains risques naturels - avalanches, inondations, glissements de terrains, érosion des sols...- qu'être à l'origine des risques technologiques, liés aux industries, aux transports, à l'énergie nucléaire... Là encore, il y a inégalité des sociétés face aux risques : les choix d'aménagement limitant les impacts des risques varient suivant le niveau de développement des pays ; il importe de souligner la vulnérabilité aux risques des pays riches en raison même de leur développement technologique.

Les littoraux, espaces attractifs
La révolution des transports et la mondialisation de l'économie ont suscité une forte augmentation des flux internationaux et une littoralisation accrue des activités industrielles. Des façades maritimes se sont constituées qui ont une fonction majeure d'interface se traduisant par la croissance des trafics portuaires et la mise en place de vastes zones industrialo-portuaires. De même, les littoraux sont les espaces les plus touchés par le développement du tourisme et des loisirs. L'essor de ces activités a induit une urbanisation massive des espaces côtiers concernés.
La concentration des hommes et des activités le long de certains littoraux (de nombreuses zones littorales demeurent peu ou pas peuplées) en font donc des lieux convoités et menacés par des aménagements, qui, pour certains, les modifient profondément, voire les dégradent en particulier dans leur dimension paysagère. Les dynamiques naturelles des littoraux, ainsi modifiées, et leur fragilité nécessitent une gestion spécifique, en particulier dans les zones humides, mais elles rendent les mesures de protection très relatives.

Les montagnes, entre traditions et nouveaux usages
Les montagnes sont des espaces plus ou moins anciennement occupés et aménagés ; certaines sont quasi vides et d'autres sont très peuplées. L'analyse des aménagements montre leur impact sur des milieux souvent contraignants et parfois sources de risques pour les utilisateurs. Elle souligne également la relativité des contraintes physiques en fonction du degré de développement technique et économique. Les études diachroniques de paysages montrent les modifications des usages au cours des temps, l'évolution des contraintes et des risques et les conséquences pour les géosystèmes montagnards.
Le paysage devient d'ailleurs lui-même une ressource, en particulier pour l'activité touristique ; les conceptions différentes que les sociétés humaines peuvent avoir de l'utilisation de la montagne engendrent parfois des conflits d'usage.




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Acropole, Athènes


PROGRAMME D'HISTOIRE

Les fondements du monde contemporain

Comme le rappelle le préambule général, les programmes de lycée ont pour finalité la connaissance et la compréhension par les élèves du monde contemporain ; ils prennent en compte le fait que les élèves issus du collège ont déjà parcouru à grands traits la trame générale de l'histoire.
La nouvelle rédaction du programme d'histoire de seconde reprend l'articulation et la problématique générale du programme précédent. Sa réécriture a voulu intégrer les enseignements tirés de sa mise en œuvre dans les classes depuis 1996, afin de le mener plus sûrement à son terme.
Ce programme choisit donc toujours de privilégier l'étude de quelques moments historiques qui sont des jalons importants dans l'élaboration de la civilisation contemporaine et qui constituent souvent des ruptures majeures (ruptures culturelles, politiques, économiques et sociales).

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Les thèmes suivants sont étudiés :
- un exemple de citoyenneté dans l'Antiquité : le citoyen à Athènes au Vème siècle avant J-C. ;
- une approche de la religion chrétienne, composante majeure de la civilisation occidentale ;
- la diversité des civilisations médiévales ;
- une nouvelle vision de l'homme et du monde à la Renaissance ;
- le tournant fondamental représenté par la période révolutionnaire en France ;
- l'Europe en mutation pendant la première moitié du XIXème siècle (jusqu'aux révolutions de 1848 incluses).

Comment aboutir à une cohérence d'ensemble dans l'année, alors que l'approche est discontinue ? Il faut expliquer aux élèves les raisons de ces choix et les finalités de l'enseignement de l'histoire en classe de seconde. Ces finalités sont culturelles : il s'agit, pour eux, de construire une culture et pas seulement d'accumuler des connaissances factuelles. Après avoir rigoureusement replacé chaque moment historique étudié dans l'espace et dans le temps, une place privilégiée est accordée à l'analyse de quelques documents fondamentaux pour mettre en évidence les grands repères du programme.
Les finalités civiques sont, par ailleurs, étroitement liées aux finalités culturelles. Pour autant, les moments historiques proposés par le programme ne sont pas des modèles ; ils doivent permettre de développer l'esprit critique, la tolérance et la reconnaissance de l'autre.

Afin de mener à son terme l'étude du programme, les enseignants traitent trois des quatre premiers thèmes ; l'un de ces quatre thèmes est évoqué rapidement en l'introduisant lors de l'étude d'un des autres moments historiques. Ainsi la citoyenneté athénienne peut être évoquée lors de l'étude des mots clefs du vocabulaire politique dans le cadre du thème consacré à la Révolution et aux expériences politiques en France jusqu'en 1851, la religion chrétienne lors de la présentation des civilisations méditerranéennes au XIIème siècle, les héritages culturels du XIIème lors de l'étude de l'Humanisme...
Les thèmes V et VI, par l'importance qu'ils revêtent dans l'élaboration du monde contemporain, doivent bénéficier de la moitié environ du volume horaire attribué à l'histoire.
Les enseignants déterminent librement leurs approches pédagogiques et peuvent insister plus ou moins sur tel ou tel aspect des thèmes proposés.
N.B. : Les mots clefs apparaissent en caractères rouges dans les commentaires des programmes. Le choix a été fait de les présenter de façon contextualisée, plutôt que d'en fournir une liste.

offraI - Un exemple de citoyenneté dans l'Antiquité : le citoyen à Athènes au Vème siècle avant J-C.
- Être citoyen à Athènes
- Une conception restrictive de la citoyenneté

II - Naissance et diffusion du christianisme
- Le contexte religieux et historique de la naissance du christianisme
- La diffusion du christianisme jusqu'à la fin du IVème siècle

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III - La Méditerranée au XIIème siècle : carrefour de trois civilisations
- Les espaces de l'Occident chrétien, de l'Empire byzantin et du monde musulman
- Différents contacts entre ces trois civilisations : guerres, échanges commerciaux, influences culturelles

IV - Humanisme et Renaissance
- Une nouvelle vision de l'homme et du monde
- La Renaissance artistique

V - La Révolution et les expériences politiques en France jusqu'en 1851republique
- Ruptures avec l'Ancien Régime
- Mise en œuvre des principes révolutionnaires
- Héritages conservés, héritages remis en cause

VI - L'Europe en mutation dans la première moitié du XIXème siècle
- Les transformations économiques et sociales
- Les aspirations libérales et nationales jusqu'aux révolutions de 1848
- Un tableau de l'Europe au milieu du XIXème siècle





COMMENTAIRE DES THÈMES DU PROGRAMME

I - Un exemple de citoyenneté dans l'Antiquité : le citoyen à Athènes au Vème siècle avant J-C.
Athènes devient dès le Vème siècle avant Jésus-Christ une cité gouvernée par l'ensemble de ses citoyens. Il faut donc partir du citoyen, en centrant l'étude sur le fonctionnement concret de la démocratie (cadre géographique de la cité, droits et devoirs du citoyen, exercice des magistratures), puis en l'élargissant aux rapports du civique et du religieux, et aux aspects culturels.
per1Il faut en outre souligner la conception restrictive de la citoyenneté que développe Athènes au Ve siècle, et insister sur les limites de la démocratie athénienne : une citoyenneté fondée sur le droit du sang (mais refusée aux femmes), qui exclut les étrangers et les esclaves et dont le fonctionnement est imparfait.
Entrées possibles : les lieux de pouvoir à partir du plan d'Athènes, la religion civique à partir de la frise des Panathénées...



II - Naissance et diffusion du christianisme
Le programme invite à une présentation du cadre géographique et du contexte historique et culturel (l'Empire romain, la situation de la Palestine dans l'Empire, le monothéisme juif), pour mettre en évidence filiations et ruptures.
L'étude d'extraits du Nouveau Testament permet de souligner l'originalité du message chrétien transmis par les apôtres - par rapport à la religion juive et aux religions antiques - et de faire comprendre l'origine du dogme et des pratiques religieuses qui structurent pour longtemps la vie de l'Occident chrétien.stpaul
L'élève doit également percevoir l'élaboration progressive du christianisme et son organisation en Église (prêtres, évêques, conciles...).
Le second point, consacré à la diffusion du christianisme, religion à vocation universelle, pose les problèmes essentiels des relations de l'Église et du pouvoir : comment une religion, dont les adeptes ont été parfois persécutés, devient une religion tolérée, puis la religion d'État de l'Empire.
Entrées possibles : le message chrétien dans des extraits des Évangiles ou d'autres textes de la Bible, l'expansion du christianisme à travers les voyages de Paul de Tarse...


III - La Méditerranée au XIIème siècle : carrefour de trois civilisations
Il convient de présenter rapidement le cadre géographique à partir de cartes, et d'expliciter les limites ph02_sicile1_18chronologiques du sujet (1095-1204). S'il faut éviter de dresser un tableau exhaustif conduisant à l'étude détaillée des trois civilisations du bassin méditerranéen, il est souhaitable d'en souligner les fondements religieux (catholicisme romain, islam, orthodoxie) et politiques.
Le cœur de la question est bien l'idée de carrefour de civilisations. À l'aide d'un petit nombre d'exemples et de documents librement choisis, il s'agit de mettre en valeur la diversité des contacts que développent ces différentes civilisations : affrontements guerriers (croisades, Reconquista...), échanges commerciaux (comptoirs), influences culturelles (syncrétisme).
Entrées possibles : un carrefour exemplaire : la Sicile, un espace de contacts : l'Andalousie ...



IV - Humanisme et Renaissance
Dans l'Europe du XVème et XVIème siècles se produit une modification profonde de la vision de l'homme sur sa condition et sur le monde, ainsi que la naissance d'un esprit scientifique. Dans le même temps se transforment les rapports de l'homme avec la religion (les Réformes). Ces bouleversements sont facilités par les mutations importantes des moyens de communication et de diffusion des idées et des savoirs : invention de l'imprimerie, multiplication des universités, collèges et académies.
Il s'agit de privilégier l'exploitation de quelques documents variés (extraits des grands auteurs de l'Humanisme, œuvres d'art de la Renaissance pour mettre en relation les différents domaines du sujet et faire apparaître ruptures et continuités.
L'utilisation de cartes permet de prendre conscience de l'élargissement du monde (les grandes découvertes et de localiser les exemples choisis.
Entrées possibles : des personnalités (des écrivains, des artistes, des mécènes), des foyers de création (Florence, Rome, Flandres...) ou des œuvres emblématiques (peintures, sculptures...).

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carte du monde, Waldseemuller, 1507



V - La Révolution et les expériences politiques en France jusqu'en 1851
Cette question est délibérément centrée sur la France avec un triple objectif :
- faire percevoir la rupture fondamentale représentée par cette période ;
- évoquer les grands repères chronologiques, les moments forts et les acteurs de cette période ;
- dégager un bilan des bouleversements provoqués, en particulier dans les domaines politiques et sociaux.
Le programme invite à organiser cette étude autour de quelques axes privilégiés.
- Afin de comprendre la rupture que constitue la Révolution française, il est nécessaire de commencer par une rapide présentation de la France en 1789 pour souligner les pesanteurs du système politique et social de l'Ancien Régime, alors qu'émergent des idées nouvelles exprimées par les philosophes des Lumières et lors des révolutions anglaise et américaine.delacroix3
- Il faut mettre en valeur les principes qui fondent la Révolution française (droits de l'homme, égalité civile, liberté, nation...) en s'appuyant sur les textes fondamentaux de la période (Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, Constitutions, Code civil) et sur une chronologie montrant comment et par quelles forces sociales ces principes sont mis en œuvre. Au travers des interrogations sur qui vote, légifère et gouverne, les mots clefs du vocabulaire politique sont contextualisés (suffrage censitaire et universel, souveraineté nationale, séparation des pouvoirs, assemblée...).
- Les expériences politiques qui se suivent entre 1789 et 1851 ne doivent pas donner lieu à une étude exhaustive, mais il convient de définir les principaux régimes (monarchie constitutionnelle, république, empire) et d'amener les élèves à réfléchir sur la façon dont les principes fondamentaux de la Révolution ont été conservés ou remis en cause durant la première moitié du XIXème siècle.
Une attention particulière est accordée à l'exclusion persistante des femmes de la vie politique, et à la difficile abolition de l'esclavage.


VI - L'Europe en mutation dans la première moitié du XIXème siècle
Ce dernier thème d'étude se conçoit à l'échelle européenne.
Il invite à mettre en évidence les mutations durables qui s'amorcent durant la première moitié du XIXème siècle :
- les transformations économiques et sociales induites par le démarrage de l'industrialisation (Révolution industrielle) qui se traduisent par l'affirmation de la bourgeoisie, l'émergence de classes sociales nouvelles (monde ouvrier) et le développement du paupérisme ;
railiroad_monet_1- le développement des aspirations nationales et libérales accéléré par les transformations économiques et sociales et les influences de la Révolution française (nationalisme et libéralisme). Sont ainsi mises en évidence la nouveauté du sentiment national et la variété des situations politiques en Europe, dans un contexte de conflit entre les idées libérales et une classe politique qui appartient encore à l'Ancien Régime (Réaction et vagues révolutionnaires de 1830 et 1848) ;
- Des cartes fournissent un tableau des situations économique et politique de l'Europe au milieu du XIXème siècle, afin d'assurer la nécessaire transition avec le programme de la classe de première.

B.O.hors-série n° 6 du 29 août 2002
© Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche



garib
l'unité italienne : Garibaldi (1807-1882)


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2 janvier 2007

classes préparatoires littéraires

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lycée Fauriel à Saint-Étienne



Informations

sur les classes préparatoires littéraires

du lycée Fauriel à Saint-Étienne


On appelle "prépa littéraire" les deux années d'études qui suivent le Bac et qui préparent le concours d'entrée à l'École Normale Supérieure (ENS, Lyon pour ce qui nous concerne). On les appelle aussi hypokhagne et khagne. Tous les candidats à ce concours ne sont pas reçus, bien sûr. Mais l'excellence de la formation reçue pendant ces deux années constitue une expérience et un acquis irremplaçables pour la poursuite d'études dans une grande école ou dans une autre filière à l'université.


achat-vente de livres anciens - Catalogue thématique de vieux livres


1) journée portes ouvertes

Journées portes ouvertes 2007 

pour les élèves de Terminale  

information sur la filière littéraire - filière économique - filière scientifique

ENTRER EN PRÉPA à FAURIEL : RENSEIGNEMENTS ICI


2) informations sur les prépas littéraires

- page d'information pour les futurs élèves des classes préparatoires


bat_restau
la salle du restaurant du lycée Fauriel


3) recrutement

Voilà ce qu'on trouve sur le site du lycée Fauriel au sujet du recrutement en classes préparatoires :

Peuvent déposer une candidature à une inscription en classes préparatoires littéraires les élèves des classes de terminales L, ES, et S.
Le dossier, que les élèves retirent dans leur lycée d'origine, recueille les avis motivés des professeurs de terminale et du chef d'établissement, la copie des bulletins de notes de première et de terminale ainsi que du relevé de l'Epreuve anticipée de français. Quelle que soit la section (L, ES ou S), la Commission d'admission en classes préparatoires littéraires sollicite l'avis des professeurs des disciplines suivantes : philosophie, français, histoire-géographie, langues vivantes et langues anciennes le cas échéant.

Les élèves des sections S et ES n'ont pas à craindre d'être défavorisés par rapport aux littéraires. La Commission essaie d'évaluer la capacité du candidat à poursuivre des études littéraires, c'est pourquoi elle ne tient pas compte des notes de physique ou de mathématiques. Elle s'intéresse de près en revanche aux remarques des professeurs ou du chef d'établissement concernant l'assiduité (le dossier d'un élève absentéiste est d'emblée rejeté), la discipline et l'ardeur au travail.

Pour avoir des chances d'être sélectionné par la Commission, le candidat doit être dans la première moitié de sa classe. Les rangs de classement sont indiqués par les professeurs de chaque discipline. Les professeurs sont invités également à préciser la moyenne la plus basse et la moyenne la plus haute atteintes dans la classe. Toutes ces données doivent permettre une appréciation nuancée des résultats de l'élève : si un professeur note particulièrement sévèrement, la Commission peut ainsi s'en apercevoir et en tenir compte.

En règle générale, il convient d'obtenir au moins une moyenne de 10/20 dans les matières littéraires mais il arrive que la défaillance dans une matière soit compensée par l'excellence dans une autre.

À noter La Commission examine des résultats et des appréciations. Ce qu'elle ne peut pas toujours deviner, c'est le travail investi dans ces résultats. Certains élèves obtiennent 10/20 sans efforts alors que d'autres peinent pour parvenir à la même note. Au moment de constituer son dossier il est donc sage de se demander si l'on est capable (et si l'on est prêt !) à augmenter sérieusement la quantité de travail fourni. Avoir 10/20 en classes préparatoires requiert un investissement nettement plus important qu'en terminale ! Inversement il arrive parfois que, libéré de l'obligation de travailler des matières pour lesquelles on a peu de goût, on se découvre une énergie nouvelle.

La Commission du Lycée FAURIEL retient environ 60 dossiers.

bat_internat

le foyer et l'internat



- après visite du site du lycée Fauriel, vous pouvez également prendre contact avec les professeurs en classes préparatoires littéraires :

prepa.lettres@fauriel.org

contacts et renseignements et professeurs responsables


lycee_claudefauriel



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24 janvier 2007

Aide pédagogique - classes de Terminale

16 juin 2006

Aide pédagogique - classes de Première


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Aide pédagogique

classes de Première




Histoire













Géographie



Chapitres au programme :

1 - Qu'est-ce que l'Europe ?
2 - L'Europe des États et l'Union européenne
3 - Le fait régional : une région en France

4 - Les réseaux urbains et de communication
5 - La mobilité des hommes

6 - Des milieux entre nature et société
7 - L'espace économique français
8 - Disparités spatiales et aménagement du territoire





sites internet


- sur l'aménagement du territoire français : L'exception territoriale : un atout pour la France, rapport d'information au Sénat, avril 2003.

- cartographie : fonds de carte du site sciences-po.fr




















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5 septembre 2008

Aide pédagogique - classes de Seconde




Aide pédagogique

classes de Seconde




image016
Palmyre est une ville noble par son site, par la richesse de son sol,
par l'agrément de ses eaux. De tous côtés les étendues de sable entourent
ses champs et elle est comme isolée du monde par la nature.

(Pline l'Ancien, Histoire naturelle V, 88)


pal_cart1



accès direct aux pages des professeurs

                 - Mme Goy
               - Mme Thomas-Coutru   

               - M. Degraix
               - M. Renard





Histoire







Géographie


- cartographie : fonds de carte du site sciences-po.fr

- le site des archéogéographes

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L’archéogéographie est un portail qui offre des images de la terre pour se former à leur lecture, des interprétations pour discuter de leur dynamique, des cartes pour compiler les écheveaux d’héritages, des textes pour approfondir.




- retour à l'accueil

16 juin 2006

Passe ton bac d'abord...! - session juin 2006

medium_bacok




Passe ton bac d'abord...!

session juin 2006





Session de juin 2006

HISTOIRE - GÉOGRAPHIE

séries L et ES


durée de l'épreuve :

- série L : 4 heures - coefficient : 4

- série ES : 4 heures - coefficient : 5


Le candidat doit traiter UN des trois sujets de géographie

et UN des deux sujets dhistoire


Première partie : GÉOGRAPHIE

Le candidat choisit UN des trois sujets proposés

sujet I - composition
L'Asie orientale, une aire de puissance en expansion


sujet II - composition
Les contrastes de développement dans les Sud
Le candidat pourra notamment s'appuyer sur l'exemple du Brésil


sujet III - étude d'un ensemble documentaire
L'espace rhénan : quelles caractéristiques et quelle place en Europe ?

Liste des documents :

Document 1 : L'espace rhénan au sein des échanges européens
Document 2 : Les villes européennes
Document 3 : Le port de Rotterdam
Document 4 : Les sièges sociaux des grandes firmes (industries et services) de l'espace rhénan
Document 5 : "La Ruhr ne fait plus grise mine"

Questions

Première partie

Analysez l'ensemble documentaire en répondant aux question suivantes :

1. Définissez et délimitez géographiquement l'espace rhénan.

2. En quoi cet espace apparaît-il comme un espace de carréfour et d'échanges (doc. 1 et 3) ?

3. Quelles sont les particularités des villes de l'espace rhénan (doc. 2) ?

4. Identifiez les aspects de la puissance économique de l'espace rhénan (docs. 1, 3, 4)

5. Quelles transformations a connues la Ruhr (doc. 5) ?

Deuxième partie

À l'aide des réponses aux question, de sinformations contenues dans les documenrts et de vos connaissances personnelles, rédigez une réponse organisée au sujet : L'espace rhénan : quelles caractéristiques et quelle place en Europe ?


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Document 1 : L'espace rhénan au sein des échanges européens
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)




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Document 2 : Les villes européennes
cliquer sur l'image pour l'agrandir)


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Document 3 : Le port de Rotterdam
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)


doc_g_o_4_bac

Document 4: Les sièges sociaux des grandes firmes (industries et services) de l'espace rhénan
Document 5 : "La Ruhr ne fait plus grise mine"
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)



Deuxième partie : HISTOIRE

EXPLICATION D'UN DOCUMENT D'HISTOIRE

Le candidat choisit UN des deux sujets proposés

sujet I
La mémoire de la Résistance vue par le général de Gaulle

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(cliquer sur l'image pour l'agrandir)


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(cliquer sur l'image pour l'agrandir)


sujet II
Une analyse américaine de la situation en Asie dans les années 1960

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(cliquer sur l'image pour l'agrandir)





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15 juin 2006

Baccalauréat - modalités

Modalités générales du Baccalauréat



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le Bac, cela se prépare dès le 1er septembre



Les modalités du bac sont énoncées dans les circulaires du ministère de l'Éducation nationale :

- Le baccalauréat général : scientifique (S), littéraire (L), économique et social (ES). Présentation, liste des épreuves et coefficients.







classe03
classe d'un lycée de Nancy en 1911





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