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Profs d'Histoire lycée Claude Lebois
28 septembre 2012

la place de l'Europe dans le peuplement de la Terre

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l'émigration italienne en Amérique (États-Unis),

XIXe et début XXe siècle

 

- travail sur un extrait du film de Francis Ford Coppola, Le Parrain II (1974).

 

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- Vito Andolini, devenu "Corleone" lors de l'enregistrement
à Ellis Island (Oreste Baldini) :

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Vito Andolini et sa mère lors de l'enterrement de son père, au cours duquel son frère trouve aussi la mort

 

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la mère de Vito qui enjoint son fils de fuir pour sauver sa vie

 

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Vito Andolini voyant sa mère assassinée

 

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sur le bateau arrivant à New York

 

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Vito regarde la Statue de la Liberté,
mais il est désormais sur le territoire américain

 

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Vito dans sa chambre pour trois mois d'isolement

 


- Vito Corleone, jeune, à New York (Rober de Niro) :

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Vito Corleone dans Little Italy à New York

 

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Viro Corleone prend possession du quartier

 

- Don Vito (Marlon Brando) :

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Vito Andolini, "Corleone", devenue "Don Vito

 

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"Je lui ferai une proposition qu'il ne pourra pas refuser"

 

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"Que veux-tu...?"

 

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Les Italiens aux États-Unis

Quelques informations pour l’enseignant à partir de la traduction de deux articles «Les causes de l’émigration italiennede masse» et «Italiens en Amérique» de Linda Magnusson, visible sur le site :
http://library.thinkquest.org/26786/en/articles/list.php3

Au départ la plupart des émigrants italiens sont venus d’Italie du nord, mais au fur et mesure des années, le sud devient le lieu d’origine de la plupart des immigrants. En 1871, 400 000 Italiens ont déjà émigré aux États-Unis. Dans les années 1870, on compte 20 000 Italiens par année. Mais à partir de 1888 l’émigration devient une émigration de masse. En 1891, 1,5 million d’Italiens vit à l’étranger. De 1906 à 1915, 2 millions arrivent aux États-Unis.

Les raisons de cette immigration de masse sont nombreuses : les conditions de vie étaient devenues difficiles en Italie entre 1870 et 1900, spécialement à la campagne. Les maladies et la famine ont été les causes principales de l’immigration. Le nord connaissait la «pellagre» et le sud «la malaria.»

75 % des budgets des paysans était consacré aux dépenses alimentaires Le système agraire en Italie était archaïque, et à partir des années 1880 l’agriculture italienne connut une crise grave. Peu d’Italiens avaient également le droit de vote. L’essor du transport maritime rendit le voyage plus facile.

Mais pour la plupart des émigrants, il fut difficile de s’assimiler. Ils rencontrèrent la haine et durent affronter de nombreux préjugés. Leur foi catholique les rendit impopulaire. On les disait paresseux, manquant d’intelligence, et ils étaient toujours assimilés à des personnes de classe inférieure. La plupart était illettrée.

Les Italiens amenèrent avec eux bien sur leurs langages et leurs coutumes, notamment dans la façon de trouver un travail.

En Italie, un homme ou «patron» trouvait du travail pour différent candidat en étant un entremetteur avec l’employeur avec lequel il négociait. Ce système fut importé aux États-Unis, enrichissant les «pedrones» jusqu’ à ce que les nouveaux arrivants puissent négocier eux-mêmes.

Petit à petit, ils parlèrent anglais sur le lieu du travail, à l’école et même à l’église, alors que le service aurait du se faire en latin. Mais l’Église catholique en Amérique était dominée alors par les Irlandais. Les Italiens organisèrent donc leur propre paroisse et construisirent leurs propres églises.

Peu d’Italiens retournèrent au pays, ou seulement pour se marier. La plupart des immigrants italiens à l’origine étaient des hommes, mais le nombre de femmes et d’enfants qui immigrèrent devint de plus en plus important.
En Amérique, les Italiens étaient en compétition avec les Irlandais, d’un point de vue professionnel. Petit à petit, ils dominèrent dans des occupations qui autrefois étaient contrôlées par les Irlandais.

L’émigration italienne se dirigea massivement vers les villes et les États du nord-est des États-Unis, comme l’État de New York et de Pennsylvanie, qui attirèrent les immigrants les plus nombreux. Ils travaillaient surtout ici pour l’industrie lainière et la fabrication de chaussures. Quelques uns se firent également mineurs. Les femmes italiennes quant à elles entrèrent souvent en compétition avec les femmes juives dans les entreprises de vêtements.

Ce que l’Amérique doit aux Américains : un article intéressant d’Arte, mis à jour le 21 septembre 2005

www.histoire.ac-versailles.fr

 

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l’arrivée des immigrants à Ellis Island, dans le film Le Parrain 2

 

 

les trois temps de l’extrait du film

 

 

images

 

symboles

 

commentaire

 

 

 

 

 

 

 

l’arrivée des immigrés en bateau dans le port de New York en 1901

 

 

la proue du navire doublant la statue de la Liberté (travelling droite-gauche)

 

les visages fermés et émus des passagers

 

vêtements élimés

de certains émigrés

 

nouvelle image de la statue de la Liberté

 

 

 

la Liberté

 

 

l’attente :

fin du voyage et espoir d’une vie nouvelle

 

pauvreté


l’émancipation sociale attendue

 

- statue de la Liberté 1876-1886

- le nom du navire (Moshulu) fait référence à un batiment mis à la  mer en 1904, ancré maintenant dans le port de Philadelphie

 

pas de dialogues,
musique lyrique

 

plans rapprochés sur les visages qui espèrent tout de l’American Dream

 

 

 

 

l’enregistrement

dans le grand hall

d’Ellis Island

 

 

drapeau américain,

foule canalisée par des barrières métalliques et les bancs d’attente,

 

diversité culturelle, foule bigarrée

 

examen du  trachome, maladie occulaire contagieuse

 

officier d’état-civil
qui modifie le nom

 

 

multitude humaine

image biblique de Babel

 

image démographique du Melting-Pot

 

préoccupations prophylactiques

 

plan d’ensemble

 

presque pas de dialogues,

musique (violons)

 

 

 

 

 

 

dialogues administratifs

 

 

 

 

le passage à l’infirmerie et la mise en quarantaine

 

 

examen médical

maigreur des corps

 

diagnostic de variole (maladie infectieuse)

 

Vito, seul dans sa chambre, chante

 

pauvreté physiologique,
pauvreté sociale

 

 

isolement mais passage de l’autre côté : la statue de la Liberté est vue du territoire américain

 

 

 

le système américain a besoin d’immigrés : il fait attention à leur sélection

 

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le centre d'Ellis Island à New York

 

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le centre d'enregistrement du centre d'acuceil des immigrés à New York, Ellis Island

 

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détention d'immigrants à Ellis Island

 

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débarquement d'immigrants

 

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Little Italy à New York

 

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Mulberry Street à New-York, Manhattan, le charme de Little Italy,
une ville dans la ville
(source)

 

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(source)

 

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(source)

 

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(source)

 

- "Little Italy [petite Italie] est le quartier italien de Manhattan au nord de Canal Street. Auparavant la communauté italienne issue de l'immigration vivait dans un secteur beaucoup plus vaste qu'aujourd'hui, mais le quartier voisin de Chinatown s'est étendu considérablement, empiétant largement sur celui de la Petite Italie. C'est donc entre Broome Street et Canal Street, en particulier sur Mulberry Street que l'on découvre le secteur qui conserve le mieux les caractéristiques de Little Italy.

Au début du XXe siècle Little Italy comptait plus de 120 000 habitants issus de l'immigration italienne, en particulier des Génois, Calabrais, Siciliens, Piémontais, Toscans et Napolitains qui se partageaient le quartier en secteurs. Mais dans les années 1950 la population d'origine italienne s'intégra presque totalement à la population new-yorkaise et Little Italy est plus aujourd'hui un quartier touristique avec ses restaurants italiens sur Mulberry Street, ses maisons à 6 étages, ses pâtisseries, ses cafés ou ses fabriques de pâtes fraîches." (source)

 

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21 septembre 2012

Hermès/Mercure, tableau de 1611

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Hermès-Mercure

 

 - Qui est l'auteur de ce tableau...? J'ai cherché plusieurs heures, sollicité plusiers avis a priori compétents... En vain. Finalement, j'ai trouvé que l'on pouvait questionner "Google images" en envoyant l'image comme requête quelque soit le nom du fichier jpg (enfin... cela ne fonctionne pas toujours...).

J'avais bien diagnostiqué la date de l'oeuvre comme appartenant au XVIIe siècle (la peinture à sujets mythologiques sous la Renaissance ne fait généralement pas cohabiter les personnages de la mythologie avec des "mortels"). Avant Nicolas Poussin (1595-1665) et d'une autre facture que française... j'ai cherché du côté de l'école espagnole et de la peinture russe... fausses pistes. Il s'agit d'un peintre flamand.

L'artiste est né en 1558 et mort en 1617 et s'appelle Hendrik Goltzius (cf. en langue anglaise ; sur Wikipedia). Le tableau date de 1611. Il est aujourd'hui au musée Frans Hals à Haarlem aux Pays-Bas. Le titre en flamand est : "Mercurius als personificatie van de schilderkuns" et en anglais "Mercury as personification of painting", soit, en français :  Mercure peintre.

Hermès est représenté avec ses attributs habituels. Le caducée, servant à guérir les morsures de serpents, symbole complexe attribué aux hérauts qui les rend inviolables, mais devenu également symbole du commerce et de l'éloquence. Le coq, symbole de la nouvelle journée. Les sandales ou le casque ailé, symbole du dieu messager des autres divinités.
La peinture...

Enfin, Mercure est aussi, un dieu "psychopompe", c'est-à-dire celui conduit les âmes récemment décédées en enfer.

 

Ce que je ne parviens pas à comprendre, c'est le sens de la présence de cette femme à gauche du tableau... Peut-être une image de la vie, jusque dans son impudence sommaire et crue, opposée à la mort évoquée sur le côté droit du tableau... Hermès psychopompe assurant l'inévitable passage entre l'une et l'autre...

 

(à suivre)

Michel Renard
professeur d'histoire

 

 

 

 

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20 septembre 2012

Abraham Drucker, médecin-chef au camp de Drancy

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tableau de Francine Mayran : www.fmayran.com

 

Abraham Drucker

arrêté par la Gestapo le 28 avril 1942

 

Abraham Drucker n’a pas été un collaborateur nazi comme certains irresponsables le prétendent (site d'Alain Soral...). D’abord, ce n’est effectivement pas dans le livre de Maurice Rajsfus (que j’ai bien connu il y a plusieurs années), Des juifs dans la collaboration, l’U.G.I.F., 1941-1944 (éd. EDI, 1980) qu’il est question d’Abraham Drucker mais dans un autre ouvrage du même auteur, Drancy. Un camp de concentration très ordinaire (éd. Le Cherche Midi, 1991 puis 1996 ; rééd en poche «J’ai lu», 2004, que j’utilise ici).

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Il faut d’abord savoir qu’Abraham Drucker, médecin, travaillait à Vire (Calvados) au sanatorium de Saint-Sever. Il a été arrêté le 28 avril 1942 et envoyé au camp de Compiègne.

Dans le livre de Rajsfus, Abraham Drucker est d’abord signalé comme arrivant à Drancy le 26 mai 1943, en provenance de Compiègne, avec une quinzaine de prisonniers : «on pouvait compter parmi ces hommes cinq futurs cadres juifs du camp de Drancy à l’époque de Brunner : Abraham Drucker (médecin chef du camp de Compiègne et qui occupera les mêmes fonctions à Drancy)…» (p. 202).

Le chef nazi Brunner quitta quelques mois Drancy, dont la «productivité» baissait, pour Nice : septembre-décembre 1943.

Rajsfus note : «Après le retour de Brunner et de son équipe, une base SS devait rester à l’Excelsior [à Nice] mais les rafles avaient déjà vidé Nice d’une grande partie des Juifs qui s’y étaient réfugiés. Les arrestations n’y seront plus que ponctuelles mais se poursuivront jusqu’à l’été 1944.

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l'hôtel Excelsior à Nice avant-guerre

 

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l'hôtel Excelsior à Nice, années 1960

Dans leurs fourgons, les SS avaient emmené une partie du personnel interné à Drancy, dont le docteur Abraham Drucker, médecin-chef du camp. Un "physionomiste" faisait également partie de l’équipe. Quant au délateur, il devait être recruté sur place. Après la Libération, le docteur Drucker témoigna :

"…Pendant les trois mois que j’ai été détenu à l’Excelsior, j’ai été témoin et victime d’une terreur et d’atrocités effroyables. Cette équipe comprenait douze à quatorze tortionnaires sous le commandement de Brunner, procédait à des arrestations d’hommes, de femmes et d’enfants juifs, pour la plupart du temps effectuées la nuit, subissant tous des interrogatoires interminables sous la menace du revolver et souvent brutalement frappés afin d’avouer la qualité des Juifs et d’indiquer l’adresse des parents, maris, enfants, frères, etc."

Témoin des séances de torture, Abraham Drucker fournissait les noms des SS tortionnaires qui s’étaient trouvés à l’Excelsior sous le commandement de Brunner : Vogel, Bruckler, Ullmann, Billartz, Zitter, Gorbing. Au cours des nombreuses chasses à l’homme conduites dans les rues de Nice, en septembre et octobre 1943, les nazis se faisaient accompagner par des "spécialistes" (juifs) chargés de vérifier, sous les porches des immeubles, si les hommes interpellés étaient circoncis ou non.» (p. 230-231)

 

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plaque commémorative dressée devant l'hôtel Excelsior en 2009 (source)

 

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cour du camp de Drancy

 

médécin-chef du camp de Drancy

Plus loin dans le livre, Rajsfus mentionne encore Abraham Drucker : «On mourrait beaucoup à Drancy mais les informations précises font défaut pour connaître le chiffre exact de ceux qui y sont morts de maladies diverses, de désespoir, quand ce n’est pas par suicide. Les quelques certificats de décès rédigés par le médecin-chef du camp, Abraham Drucker, que nous avons pu consulter portent tous la mention "mort due à des causes naturelles". Cette cause naturelle n’était autre que la condition concentrationnaire, mal supportée et néfaste aux plus faibles.

"Je soussigné A. Drucker, médecin-chef du camp de Drancy, certifie que Melle Schnir Madeleine née le 20 novembre 1913 à Dijon, de nationalité française et actuellement domiciliée au camp de Drancy, a mis au monde à date du 16 juillet 1943 un enfant mort-né de sexe féminin, à 19 h 30. Je déclare que la mort est due à des causes naturelles".

 

gendarme de faction
gendarme français en faction devant une entrée du camp de Drancy

Le 23 décembre 1943, le docteur Drucker s’adresse au commandant Schmidt pour s’étonner d’une situation dramatique qui n’est pas forcément de la responsabilité des SS :

"J’ai l’honneur de vous rendre compte de ce que malgré les réclamations répétées des Autorités allemandes au sujet de l’installation de la radio au dispensaire, les services auxquels je me suis adressé à de multiples reprises (architecture, menuiserie, électricité) n’ont pas encore donné suite à leurs promesses. Hier encore, les A.A. [Autorités Allemandes] ont fait une réclamation à ce sujet. Ils exigent la mise en place de l’appareil dans un délai de huit jours maximum. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire le maximum immédiatement".

 

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internés au camp de Drancy

Le 17 avril 1944, un convoi quitte le camp mais comme de nombreux juifs sont raflés dans les jours suivants et internés à Drancy, un autre convoi de déportation se prépare pour le 29 avril. Le médecin-chef s’adresse au commandant du camp :

"J’ai l’honneur de vous rendre compte de ce que les internés des escaliers 8 et 9 (1er étage) couchent par terre et que l’état sanitaire des chambres est très mauvais : chaque jour on y constate des angines graves et des grippes fébriles. Il est indispensable de remédier à cet état de choses, soit en donnant un lit à chaque habitant, soit en décongestionnant les chambres".

Le médecin-chef parlait d’or car il savait qu’au bloc III, les "cadres" du camp vivaient au large…» (p. 287-288).

Maurice Rajsfus n’a jamais écrit que le médecin Abraham Drucker avait été un «collaborateur nazi». Il a été libéré du camp le 18 août 1944.

Michel Renard
professeur d’histoire

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Abraham Drucker

- lire aussi "Abraham Drucker" sur le site Mémoire vir(e)tuelle

 

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Maurice Rajsfus,
avec les élèves de 3e du collège Tristan-Derème à Oloron-Sainre-Marie

 

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tableau de Francine Mayran : www.fmayran.com

 

 

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14 septembre 2012

journée "intégration" des classes de Seconde

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après-midi dans la nature avec la 2e 7 :

journée "intégration" de septembre 2012

 

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quelques élèves de la classe de 2e7, le vendredi 14 septembre 2012

 

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quelques élèves de la classe de 2e7, le vendredi 14 septembre 2012

 

Cela s'appelle la "journée d'intégration" pour les classes de 2e au lycée. Des professeurs accompagnent les nouveaux élèves pour une excursion ou une initiative de découverte du lycée. Finalement, c'est sympathique... et pédagogiquement efficace.

Nous sommes allés avec la 2e 7 au-dessus de Saint-Chamond, à Saint-Martin-en-Coailleux (ça ne s'invente pas...) : une heure de marche (évidemment menée en tête par M. Renard) et itinéraire de découverte conscienseusement préparé par la professeure de Physique, Mme Guillot... Les élèves se connaissent mieux entre eux et avec leurs professeurs. Soleil et vent frais...

Avant, on effectuait des sorties en fin d'année scolaire. J'avais remarqué, il y a longtemps déjà, qu'une sortie en début d'année avait beaucoup plus d'efficacité sur la cohésion de la classe et les relations professeurs/élèves (ou le contraire).

Bien sûr, une sortie au musée du Louvre serait plus stimulante intellectuellement parlant... Mais il faut compter avec le peu de moyens dont dispose un lycée de province. En revanche, ce lycée bénéficie d'un environnement qui permet de faire réfléchir les élèves à la grande histoire, par exemple à travers les vestiges des bombardements alliés de 1944 sur les Aciéries de la Marine à Saint-Chamond.

M. Renard, professeur d'histoire

 

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