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Profs d'Histoire lycée Claude Lebois
9 octobre 2008

Faut-il avoir honte de l'identité nationale ? (Daniel Lefeuvre et Michel Renard)

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un livre au coeur du débat

sur l'identité nationale



- Faut-il avoir honte de l'identité nationale ? un livre de Daniel Lefeuvre, professeur  d'histoire contemporaine àIdentit__nationale_couv_d_f l'université Paris VIII/Saint-Denis, et Michel Renard, professeur d'histoire au lycée Claude Lebois de Saint-Chamond, à paraître le 22 octobre 2008 aux éditions Larousse (collection "à dire vrai" dirigée par Jacques Marseille).

Une réflexion d'historiens contre des condamnations irréfléchies de spécialistes en "sciences sociales" et une mise en garde contre des discours abusifs tenus par des militants d'un anti-racisme qui a oublié ses raisons premières.

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extrait

À l'inverse de ce qu'affirment ses détracteurs, l'identité nationale n'est pas seulement un sentiment, une chimère idéologique, une fabrication arbitraire des artisans de la Troisième République. Il s'agit d'un substrat, d'un décor matériel et mental, de structures de sociabilité, le tout analysé sans complexe par les historiens.

L'argument d'une construction par lequel on cherche à dévaluer le fait national est porté à son comble par la sociologue Anne-Marie Thiesse qui défend la thèse d'un artificialisme absolu : "la nation naît d'un postulat et d'une invention" (La création des identités nationales, 2001). L'historien ne peut accepter cette vision démiurgique. À l'instar du grand spécialiste de la République et du symbolisme républicain, Maurice Agulhon : "C'est une idée en passe de devenir banale aujourd'hui que de dénoncer comme artificielle la construction du sentiment national. La France a été fabriquée. Soit. Mais qu'est-ce qui est naturel en histoire ? Existe-t-il d'autres naturels en histoire que des artificiels qui ont duré ? La durée n'est-elle pas la seule matière de l'histoire ?" (Histoire vagabonde, II, 1996).

Identit__nationale_couv_d_f


Pourquoi défendre l'identité nationale ?

Nous contestons la dévalorisation, sans examen historique, d'un héritage qui a enfanté l'humanisme de Montaigne, le rationalisme de Descartes, la résistance au fanatisme chez Voltaire, le souffle de Hugo. Mais aussi la Révolution française et la République, le courage de Gambetta, le choix absolu de la justice chez les dreyfusards, l'héroïsme des tranchées et les sacrifices de la Résistance. Avec Simone Weil, nous disons que l'amour du passé n'a rien de réactionnaire. - en savoir plus


- le blog du livre Faut-il avoir honte de l'identité nationale ?

resistance
la résistance contre l'occupation allemande en France (1940-1944)
fut bien un combat pour l'indépendance et l'identité nationale


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le livre dans la presse

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Le Nouvel Économiste, 20 novembre 2008
cliquer sur l'image pour l'agrandir


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5 octobre 2008

histoire des chemins de fer en France

artligneLyondx



industrialisation : les chemins de fer



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chemin de fer de Lyon à Saint-Étienne (cliquer sur l'image pour l'agrandir)

 

Le chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon, par Saint-Chamond, Rive-de-Gier et Givors, fut incontestablement l'œuvre des frères Seguin, auxquels s'était joint Édouard Biot, le fils de Jean-Baptiste Biot, membre de l'Institut. Le père, savant physicien, devait d'ailleurs apporter un concours efficace dans les calculs du nivellement de la ligne.

Les frères Seguin d'Annonay, ingénieurs civils et manufacturiers, formaient déjà une société patentée ayant pour objet toutes opérations industrielles. Marc, dit Seguin Aîné, était le chef écouté et suivi de cette association fraternelle où Camille, Jules, Paul et Charles apportaient une collaboration compétente.

Jean Falaize
La Vie du Rail n° 1841, 29 avril 1982

 

 

artligneLyondx


C'est sur le chemin de fer des frères Seguin, en 1831, que furent transportés officiellement des voyageurs pour la première fois en France. Les comptes de la Compagnie, du 1er janvier au 31 octobre 1831, font apparaître - dans un produit brut de 220 000 F pour les transports effectués sur la section de Givors à Rive-de-Gier, alors seule ouverte sur la ligne — une somme de 10 000 F versée par les voyageurs. Comme  il en coûtait un franc à chacun, la  statistique est clairement établie.

Jean Falaize
La Vie du Rail n° 1841, 29 avril 1982





cartes du réseau ferroviaire de 1850 à 1930

carte_1850  carte_1860  carte_1870
carte1890  carte_1910_1930



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carte du réseau ferroviaire français en 1850

 

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carte du réseau ferroviaire français en 1860

 

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carte du réseau ferroviaire français en 1870

 

carte1890
carte du réseau ferroviaire français en 1890

 

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carte du réseau ferroviaire français en 1910-1930

 

- source des cartes du réseau ferroviaire

 

artligneLyondx

 

 

du chemin de fer à son domicile

 

Fouquereuil (Pas-de-Calais) place de la Gare
Fourquereuil, commune du Pas-de-Calais, place de la Gare ; carte postale ancienne, avant 1914

 

 

 

- retour à l'accueil

4 octobre 2008

le Parthénon

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reconstitution du Parthénon sur l'Acropole, entrée par les Propylées

 

le temple du Parthénon à Athènes



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- une vidéo : les secrets du Parthénon (4 octobre 2008, Arte - durée 1 h 18 mn)

critique du magazine Télérama 

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Les secrets du Parthénon
Documentaire de Gary Glassman (Fr, 2008). 78 mn. Inédit.

Construit à une vitesse ­record il y deux mille cinq cents ans, entre 447 et 432 avant notre ère, le Parthénon, symbole de perfection esthétique et emblème de la démocratie athénienne au temps de Périclès, est un grand convalescent. À son chevet, parmi échafaudages et grues, s'affaire un staff médical d'architectes, secrets_Parth_non_3d'archéologues, de tailleurs de pierre. Ce grand mutilé n'a pas seulement subi du temps les réparables outrages, il est d'abord victime des accrocs de l'Histoire. Après avoir été aménagé au Moyen Age en église, puis en mosquée, l'ancien temple de la déesse Athéna sert ensuite de dépôt de munitions à l'occupant turc.

En 1687, un boulet de canon perdu fait exploser la poudrière. Les dégâts sont encore visibles : des milliers de blocs de marbre, pesant au total 20 000 tonnes, jonchent le sol de l'Acropole. Aucun tronçon de colonne n'étant identique à un autre, leur ­remise en place (ou anastylose) est un insoluble casse-tête. Même l'informatique, appelée à la rescousse pour reconstituer le puzzle, y perd son grec ancien !

Après trente ans d'efforts, et déjà une soixantaine de millions d'euros dépensés, les restaurateurs d'aujourd'hui, s'ils ne voient pas encore le bout du tunnel, ont tout de même extorqué secrets_Parth_non_2au prestigieux édifice ses secrets de fabrication. Ce monument d'harmonie géométrique n'est qu'un savant trompe-l'oeil : pas une seule ligne n'est droite, pas une seule verticale n'est à 90 degrés ! Colonnes, architraves et entablements sont subtilement incurvés pour donner à distance l'illusion optique de la rectitude, du parallélisme.

Comme le Parthénon, le documentaire d'Arte est un chef-d'oeuvre d'équilibre. Propos technique, rappel historique, aperçu artistique sont aussi limpides et lumineux que le bleu du ciel athénien, rayonnant au-­dessus de l'Acropole.

Gilles Macassa
Télérama,  samedi  4 octobre 2008

 

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fronton de la façade ouest du Parthénon (arrière de l'édifice)

 

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fiche de renseignement sur le Parthénon

Antiquité grecque
architecture extérieure (Temple)
matériaux : Marbre
date : entre 447 et 432 avant J.C.
artistes : Phidias, Ictinos, Callicratès
commanditaire : Périclès et l'ecclésia
en relation avec : Athéna

Description

Le premier temple en marbre consacré à la déesse Athéna (vieux Parthénon), construit à partir de 490 avant Jésus-Christ, fut détruit par les Perses dix années plus tard. Ses vestiges servirent à la construction du mur de Cimon. Le nouveau temple d'Athéna Parthénos, qui repose sur les fondations de l'ancien, fut érigé à partir de 447 avant Jésus-Christ. Dessiné par les architectes Ictinos et Callicratès, il fut achevé en 432 avant Jésus-Christ. Phidias, ami de Périclès, exécuta le décor sculpté et supervisa la construction de l'édifice en marbre pentélique.

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Le temple se compose d'un sécos (lieu saint) et d'une pièce occidentale reposant sur un soubassement. Deux colonnades doriques de six colonnes chacune ornent les façades orientale et occidentale [en réalité, les deux colonnades comptent - comme il est aisé de le voir - huit colonnes chacune. Merci à Claude Béziers d'avoir relevé cette faute]. Deux colonnades doriques (ptéron) de huit colonnes chacune entoure l'édifice sur les cotés étroits et de dix-sept sur les cotés longs (temple périptère).

Le Parthénon fut le premier temple doté d'un large sécos de trente mètres (cent pieds ou hécatompédon) de long. Le sanctuaire abritait une statue chryséléphantine (or et ivoire) d'Athéna de douze mètres de hauteur sculptée par Phidias. La divinité en arme tenait une Victoire dans sa main droite. Elle était précédée d'un bassin permettant de maintenir un degré d'humidité suffisant à la bonne conservation de l'ivoire et était entourée, sur trois cotés, d'une colonnade surmontée d'une deuxième colonnade. La salle du trésor, protégée pat un mur transversal et dotée de quatre colonnes ioniques, occupait la partie occidentale du temple.

Les architectes adoptèrent des surfaces horizontales convexes et amincirent les colonnes à leur sommet, tout en les inclinant légèrement vers le centre, afin de corriger les déformations engendrées par l'oeil humain. Ils adoptèrent, dans le même souci, des colonnes d'un diamètre plus large aux angles.

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La frise dorique extérieure, chef d'oeuvre de Phidias, comprenait 92 métopes représentant :
- à l'est : la Gigantomachie, le combat des dieux et des Géants
- à l'ouest : une Amazonomachie : le combat des Grecs contre les Amazones
- au sud : des combats contre les Centaures,
- au nord : des scènes de la guerre de Troie.
Cette frise, encore très partiellement en place, est pour l'essentiel exposée au British Museum, et, dans une moindre mesure, au Musée du Louvre.

Le fronton oriental était orné de l'épisode de la naissance d'Athéna, sortant de la tête de Zeus, et le fronton occidental celui de la dispute de Poséidon et d'Athéna.

La frise intérieure de 160 mètres de long, également sculptée par Phidias, représentait la procession des Panathénées. Les Grandes Panathénées, célébrées tous les quatre ans en l'honneur d'Athéna Polias, proposaient des concours de musique et d'athlétisme. La procession panathénienne qui clôturait la semaine de festivité était l'occasion de remettre un nouveau péplos orné de scènes de la Gigantomachie, à la statue en bois (xoanon) d'Athéna Polias à l'Erechthéion. Une centaine d'animaux était ensuite sacrifiée.

source : insecula

 

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reconstitution des couleurs du Parthénon



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reconstitution de l'entablement du Parthénon


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le sculpteur Phidias (490-430)

 

1868_Lawrence_Alma_Tadema___Phidias_Showing_the_Frieze_of_the_Parthenon_to_his_Friends
Phidias montrant la frise du Parthénon à ses amis, tableau anglais de
Lawrence Alma-Tadema (1868), Birmingham Museum (Phidias est dos à la frise,
devant lui serait Périclès et sa maîtresse Aspasie, à gauche Socrate de dos et Alcibiade)

 

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le Parthénon en travaux


Parthenon_1
le Parthénon avant les travaux de restauration


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