Clovis, "premier roi de France"
le baptème de Clovis par l'évêque Rémi de Reims, ivoire du IXe siècle
Clovis et les Francs
à la conquête de la Gaule
cartes
le petit royaume des Francs Saliens
le royaume de Clovis après sa victoire contre les Alamans en 496 (?)
le royaume de Clovis à sa mort
Grégoire de Tours, historien de Clovis
statue de Grégoire de Tours, par Jean Marcellin Pierre, avant 1853, le Louvre
première page de l'Histoire des Francs de Grégoire de Tours
images et peintures relevant d'imaginaires divers
le baptême de Clovis, XVe siècle, palais du Tau à Reims
portrait sculpté de Clovis par Viollet-le-Duc, architecte et restaurateur (1814-1879)
tableau de Paul-Joseph Blanc, 1881
"image d'Épinal" des Francs (XXe siècle) : Clovis porté sur le pavois
baptême de Clovis, avec la "sainte Ampoule"
Clovis à la bataille de Vouillé, en 507
vidéos
1) Une vidéo du site Toute l'histoire : de l'Empire romain à Clovis ;
http://www.youtube.com/watch?v=nGLsZUIJH1c
http://www.youtube.com/watch?v=029m5aLd5TU
2) Une vidéo à critiquer par certains de ses aspects et le fait qu'elle utilise des images d'époques très différentes, sans jamais les identifier, mais qui a le mérite d'évoquer les repères chronologiques principaux :
http://www.youtube.com/watch?v=3RR8iHqoMtE
Critique d'une phrase gaullienne
Il faut contester, pour commencer, la phrase de Charles de Gaulle : "L'histoire de France commence avec Clovis". Non, l'histoire de France remonte à une lointaine préhistoire.
Réfutant un sociologue qui affirmait que la Gaule, "mystique comme un agneau", était presque sans rapports avec notre pays qui a pris naissance dans l'histoire, le grand historien français Fernand Braudel (1902-1985) écrivait :
"Comme si l'histoire n'allait pas jusqu'au fond des âges, comme si la préhistoire et l'histoire ne constituaient pas un seul processus, comme si nos villages ne s'enracinaient pas dans notre sol dès le IIIe millénaire avant le Christ, comme si la Gaule n'esquissait pas à l'avance l'espace où la France allait grandir, comme si le dépassement du Rhin au Ve siècle par des peuplades germaniques – petits groupes d'hommes mais qui restent à l'écart de la Gaule et de ses sortilèges et qui, de ce fait, conserveront leur langue - ne constituait pas un trait contemporain vivant (voyez par exemple la Belgique coupée linguistiquement en deux), comme si, dans notre sang, dans notre vie, l'hématologie restrospective ne décelait la trace même des lointaines «invasions barbares», comme si croyances autant que langues ne venaient pas, vers nous, des siècles obscurs du plus lointain passé… Or, précisément, c'est cette histoire-là, sous-jacente, obscure, dure à mourir, que ce livre se propose, si possible, de ramener au jour" (introduction à L'identité de la France, 1986).