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Profs d'Histoire lycée Claude Lebois
26 octobre 2015

«Il est nécessaire de republier "Mein Kampf"»

Mein Kampf couv

 

 

«Il est nécessaire de republier Mein Kampf»

Christian INGRAO

 

 

Jean-Luc Mélanchon

Après le courrier de l'homme politique Jean-Luc Mélenchon demandant aux éditions Fayard de ne pas republier l'ouvrage d'Adolf Hitler,le journal Libération publie la réponse de Christian Ingrao, historien du nazisme et chercheur au CNRS.

_____________

 

Monsieur,

Je viens de prendre connaissance de votre courrier à l’éditrice de la maison Fayard, Sophie Hogg, lui demandant de renoncer à l’édition de Mein Kampf et en tant qu’historien du nazisme, je voudrais vous apporter quelques éléments de réflexion.

Votre description du livre d’Adolf Hitler m’a tout d’abord paru pour le moins problématique : «une condamnation de six millions de personnes à mort», vraiment ? Les cinquante dernières années de labeur acharné des historiens, illustrées par l’avènement de l’école fonctionnaliste opposée à cette école intentionnaliste que vous représentez ici involontairement, ont montré que le Troisième Reich ne fut pas la réalisation d’un programme écrit dans l’ennuyeux livre du futur dictateur, mais bien que le génocide constitua l’aboutissement de politiques incohérentes, obsessionnelles, portées à l’incandescence homicide par un mélange de considérations idéologiques, logistiques, économiques et guerrières.

Ni les usines de mort ni les groupes mobiles de tuerie ne sont annoncés dans Mein Kampf et il est tout simplement faux de penser accéder à la réalité du nazisme et du Génocide par la seule lecture du piètre pamphlet du prisonnier autrichien.

Vous me direz : «Raison de plus pour ne pas le publier !» et je n’en aurais pas disconvenu avant de vous lire. Mais votre argumentation m’a au fond convaincu du contraire.

 

ni psychopathe halluciné, ni magicien manipulant les foules

Il est nécessaire de re-publier ce livre, harnaché de ce discours historien dont vous faites peu de cas, pour pallier la pathologisation du dictateur et la surestimation de sa lourde prose. Il faut montrer en pleine lumière qu’Hitler fut le révélateur d’une immense crise politique non seulement allemande mais européenne. Ni psychopathe halluciné, ni magicien manipulant les foules, Hitler dicta un essai besogneux qu’il faut montrer comme tel. Il fut aussi et surtout le catalyseur d’un projet politique dont il faut montrer les évolutions, traquer les cohérences internes et, inexorablement, souligner la grande attractivité.

En d’autres termes, il faut s’adresser à des lecteurs comme vous, Monsieur, pour les conduire à cesser de rejeter Hitler et Mein Kampf dans le pathologique et la démonologie, pour les conduire à penser en termes historiens et politiques, simplement. Il faut arrêter de croire que Mein Kampf nazifierait les égarés qui tomberaient dessus par accident. C’est un livre qui ne peut convaincre que des convertis.

Vous me pardonnerez, je l’espère, de ne pas souscrire non plus à la formule choc «éditer c’est diffuser». Voilà bien le propos de quelqu’un qui n’a jamais tenté de trouver ce texte, et je vous comprends. Mais la recherche «Mein Kampf PDF» est la deuxième plus populaire quand on tape les premiers mots du titre dans Google, et il faut deux clics de souris pour y accéder. Allez-vous écrire une lettre aux fondateurs de Google ? J’imagine les nababs de Mountain View passablement occupés à imaginer le futur augmenté de notre planète et me demande bien comment ils recevraient votre courrier…

 

l'édition critique ne rendra pas le livre plus attractif

Regardons la réalité en face : le livre est immédiatement disponible à quiconque veut le trouver et l’édition que projette Fayard, en rendant la lecture du texte plus technique, ne me semble pas risquer de le rendre plus attractif. Garni de longues introductions, bardé de notes infra-paginales et de renvois d’index, le texte dont les historiens se seront saisis sera lisible pour ce qu’il est, mais aussi pour ce qui aura été créé. Et il sera enfin disponible pour les enseignants, étudiants, et lecteurs curieux qui veulent accéder au texte pour s’en faire une idée.

Vous faites ensuite appel à la mémoire de la maison Fayard et des précédentes éditions de Mein Kampf, caviardées et sorties avec l’aval d’Hitler. Je suis heureux de vous annoncer que cette fois-ci il n’en est rien et qu’il y eut aussi à l’époque une édition qui provoqua la fureur du dictateur et l’incita à ester en justice.

Mais anecdote que tout cela. Ce qui se dit dans votre propos, sur un monde sans mémoire, est bel et bien ce qui constitue mon désaccord suivant. Non, monsieur Mélenchon, le monde n’est pas sans mémoire : la guerre en Yougoslavie, par exemple, cette guerre monstrueuse, a bien surgi aussi d’un trop-plein de mémoire ; la dernière transgression de M. Nétanyahou n’est pas de l’ordre de l’amnésie, mais du calcul politique et de l’instrumentalisation d’une mémoire précisément encore si douloureusement omniprésente qu’elle est entourée du halo du tabou.

 

éditer Mein Kampf, c'est lui opposer le savoir historien

Éditer Mein Kampf, c’est précisément lutter contre cette mise en tabou, c’est refuser de sacraliser négativement ce texte si pataud. C’est lui opposer le savoir et l’éclairage historiens en muselant véritablement un texte dont on sent bien que son halo excède de très loin l’effet de sa lecture.

J’ai enfin, je l’avoue, beaucoup moins de prise et d’avis sur la question morale qui constitue le dernier axe de votre courrier. Vos propos sur l’ignominie et l’horreur que vous inspire le projet me semblent devoir être portés au crédit de la rhétorique de votre adresse car je vous avoue réserver pour ma part mes larmes et ma nausée aux charniers de Syrie et d’Irak, aux noyés de la Méditerranée, à l’incurie étatique de Calais, et certainement pas à ce texte.

Vous abordez cependant ensuite les aspects financiers de la question, et «la vertu, la brûlante exigence […] qui doivent commander à ceux qui ont l’honneur d’être les "pousse à penser" de leurs lecteurs». Décrites ainsi, la condition de l’éditeur et celle de l’historien sont bien lourdes à porter et très intimidantes.

Mais croyez-vous sérieusement que de ne pas éditer Mein Kampf va changer quelque chose à l’éventualité de la victoire de madame Le Pen aux élections régionales dans la région Nord-Pas-de-Calais ? Croyez-vous vraiment qu’éditeurs et historiens auraient quelqu’efficace à offrir leur abstention de publication tels des héros achéens leur poitrine pour empêcher des hordes brunes d’accéder à la représentativité ?

Ce n’est pas en empêchant un projet scientifique de venir à terme que ceux auxquels ces choses importent vont retrouver prise sur le réel de la politique. L’urgence, en politique, c’est de formuler enfin un projet fédérateur, une manière d’avenir que les hommes, les femmes et les enfants de France et d’Europe voudront vraiment vivre ensemble. Loin de moi l’idée de donner conseil à quiconque : j’ai trop travaillé sur des intellectuels militants nazis et génocidaires pour me permettre de sortir de mon rôle d’historien. Mais chacun son métier, sa fonction, ou son office, Monsieur : les historiens et les éditeurs sont là pour écrire des livres et parler du passé ; les hommes politiques pour parler d’avenir.

Je vous adresse mes sentiments les plus cordiaux.

 

Christian Ingrao chargé de recherches au CNRS
Libération, 25 octobre 2015

Christian Ingrao

 

Christian Ingrao a publié un ouvrage au sein de la maison d’édition Fayard.

 

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24 octobre 2015

les élections municipales sous la IIIe République

élections municipales 1904 Dijon

 

 

Élections municipales - IIIe République

 

 

* Élections municipales de 1871

 

 

* Élections municipales de 1874

 

 

* Élections municipales de 1878

 

 

* Élections municipales de 1884

 

 

* Élections municipales de 1888

 

 

* Élections municipales de 1892

 

 

* Élections municipales de 1896

 

 

* Élections municipales de 1900

 

 

* Élections municipales de 1904

 

 

* Élections municipales de 1908

 

 

* Élections municipales de 1912

 

 

* Élections municipales de 1919

 

 

* Élections municipales de 1925

 

 

* Élections municipales de 1929

 

 

* Élections municipales de 1935

 

 

 

 

 

 

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23 octobre 2015

chronologie des élections législatives en France, 1791-1914


 

 

chronologie des élections législatives

en France, 1791-1914

 

 

* en cours de rédaction

 

1791

 

La première institution du suffrage universel date de l'élection de la Constituante en septembre 1792, à la suite de la chute de la monarchie.

 

 

 

 

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1871

 

 

 

 

 

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1877

 

 

Union Rép 3 oct 1877 lettre Thiers législative
L'Union Républicaine du Finistère, 3 octobre 1877 : soutien de Thiers au Dr Morvan

 

 

 

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1885

 

L'Illustré de l'Est 4 oct 1885 couv
L'Illustré de l'Est (Nancy), 4 octobre 1885

 

 

le vote à la campagne Illustré de l'Est 11 oct 1885
"Le vote à la campagne", élections du 4 octobre 1885, L'Illustré de l'Est (Nancy), 11 octobre 1885

 

 

 

 

______________

 

1906

 

 

1906 de Kerguezec législative
élections législatives du 6 mai 1906, Gustave de Kerguezec, conseiller général
candidat de la Fédéréation des Comités Républicains à Guingamp

 

 

 

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1911

 

Thiers 1911 Dr Claussat candidat des pauvres
élection législative de 1911 à Thiers (Puy-de-Dôme), le Dr Joseph Claussat,
maire de Châteldon se présente comme le "Candidat des Pauvres"

 

 

 

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5 octobre 2015

les institutions de la cité athénienne

Ath_nes_Acropole_Caryatides


les institutions de la cité athénienne



La réforme de Clisthènes, fondatrice de la citoyenneté démocratique à Athènes, 508/507 av. JC.

 

1) le territoire de la cité

 

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Clisthene


attique




2) les types de Constitution, selon Aristote

 

Diapositive1
les types de "constitutions", selon Aristote

 

Dans le livre III de La Politique, Aristote (384-322) a présenté la formulation classique des "constitutions". Ces constitutions, ou politeia, se divisaient en trois types selon le nombre de gens qui faisaient fonctionner les principaux organes du gouvernement.

Chaque type possède une variante positive et une variante négative (bon ou mauvais avatar) en fonction du rapport aux lois et à l'intérêt (public ou privé) :

- bon avatar : le gouvernement agit conformément aux lois et au bien de la cité ;

- mauvais avatar : le gouvernement agit au-dessus des lois et dans le seul intérêt de ceux qui l'exercent.

Les appelations du troisième type ont varié :

- Platon (428/427-348/347) : bonne démocratie et mauvaise démocratie ;

- Aristote : politeia et démocratie ;

- Polybe (200-118 av.) : démocratie et ochlocratie (gouvernement de la foule).

 

 

3) la mise en place de la démocratie à Athènes

 

507-322 av

 

 

Kleisthénês

 

 

synthèse

 

De 507 à 501, Athènes s'est dotée d'une constitution originale et radicale, sous l'impulsion d'un réformateur audacieux : Clisthène.

Qui était Clisthène ?

Un membre d'une des plus illustres familles athéniennes : les Alcméonides. Comment et pourquoi cet aristocrate a-t-il non seulement pris la tête du parti populaire et mis en place la première véritable constitution démocratique de l'histoire ? Nous devons nous satisfaire de la formule lapidaire d'Aristote qui résume ainsi son oeuvre et sa vie : "il donna le pouvoir à tout le peuple".

Sans doute la compétition politique et la pression des événements ont-elles joué un rôle aussi important que la vision historique mais il est certain que cet homme cultivé était également inspiré par la philosophie rationnelle de son temps et en particulier par le souci de perfection propre à la pensée pythagoricienne. On sait par ailleurs qu'il avait voyagé et étudié la constitution d'autres cités grecques et de quelques-unes de leurs colonies.

Redéfinition de l'espace et du temps politique

Ni Dracon, ni Solon ni Pisistrate n'avaient osé toucher à la structure clanique qui régissait le fonctionnement politique d'Athènes depuis le VIIIe siècle. Le système des quatre tribus servait de cadre à toute l'organisation civile, politique et religieuse. La réforme de Clisthène repose principalement sur un bouleversement complet de cette organisation. Les anciennes structures de base (dème, phratrie, tribu, trittye...) ne sont pas abolies mais leur rôle et leur répartition sont redéfinis.

Élargissement du demos

Pour assurer le succès de son redécoupage et rompre définitivement avec l'ancienne organisation de type clanique, Clisthène offre la citoyenneté à de nombreux non-citoyens qu'il répartit dans les nouveaux dèmes et les nouvelles tribus. Plusieurs milliers d'hommes libres mais issus d'unions illégitimes, de métèques, d'étrangers et même d'esclaves sont ainsi naturalisés et deviennent membres de plein droit de l'Ecclesia (assemblée) dans laquelle on peut penser qu'ils constituent un des plus fermes soutiens du régime démocratique naissant.

Les organes du gouvernement

En l'espace de cinq ans, tout le pouvoir politique est transféré à l'Ecclesia. On aménage spécialement la colline de la Pnyx sur laquelle les citoyens ont le droit et le devoir de se rendre, quatre fois par mois, pour débattre et gouverner directement la cité, selon la règle de la majorité simple et par votes individuels à main levée. L'Héliée (tribunal) retrouve tous les pouvoirs que la réforme de Solon lui avait conférés. Les magistrats sont tirés au sort. On crée aussi un nouveau collège appelée "stratégie", composé de dix membres élus par l'Assemblée.

Clisthène modifie en outre la composition et le fonctionnement de la Boulè (ἡ βουλή), qui devient un "Conseil" de 500 membres tirés au sort, siégeant au Bouleuterion (τὸ Βουλευτήριον) et assurant pendant un an le fonctionnement de l'exécutif.

L'Aréopage perd ainsi toutes ses fonctions politiques et la plupart de ses prérogatives judiciaires. En 462, poursuivant l'oeuvre de Clisthène, Ephialtès, le dernier grand réformateur, lui enlèva le contrôle des comptes de magistrats, ne lui laissant à juger que les affaires criminelles à implication religieuse.

L'établissement des principes démocratiques

Le nouveau régime ne s'appelle pas encore démocratie mais le pouvoir du demos est total, appuyé sur les principes d'iségorie (égalité de parole), et d'isonomie (égalité dans le partage de la citoyenneté quelque soit la naissance). Les classes censitaires ne sont pas abolies mais la prééminence de la loi écrite et l'égalité de jugement sont solennellement réaffirmées.

Sur la Pnyx, dans l'Héliée ou le Bouleuterion, toutes les voix sont égales. Le peuple souverain jouit donc de droits dont il n'avait jamais disposé jusqu'alors. Il se retrouve aussi face à ses devoirs. C'est à lui désormais de faire face à ses reponsabilités de gouvernant, et de donner une partie de son temps à la collectivité.

Il est aussi le seul gardien de la constitution et le garant de son pouvoir et de sa liberté. Pour se prémunir contre la corruption, la remise en question des principes démocratiques et un retour des oligarques ou des tyrans, la cité instaure une série de mesures de vigilance avec des procédures telles que la graphè paranomon ["action en justice publique dans l'intérêt des lois"] (ἡ γραφή παρανόμων), ou l'ostracisme [1] (ὁ ὀστρακισμός) dont furent parfois victimes des personnages très éminents.

[1]Le mot "ostracisme" vient d'ostrakon, qui signifie"coquille" ou "tesson" (de poterie). C'est une procédure très particulière qui visait à écarter des affaires publiques des citoyens jugés dangereux pour la cité et son régime politique. Elle se traduisait par une déchéance des droits de citoyenneté accompagnée d'un bannissement d'une durée de dix ans. Contrairement aux condamnés en justice, le banni ne perdait cependant pas ses droits civils et ses biens lui étaient conservés. L'ostracisme pouvait frapper tout homme exerçant une fonction politique mais surtout ceux qui étaient élus et non pas tirés au sort, en particulier les stratèges.

 

 

 

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3 octobre 2015

initiation à la Défense

bombe-mururoa1

 

 

initiation à la Défense :

l'arme nucléaire

 

 

1) "à l'ère nucléaire, le seul ennemi est..."

https://www.youtube.com/watch?v=yaggziSnmmE

 

Uss Alabam Denzel

 

Belle scène USS Alabama - Une cible, une checklist et un bouton à pousser

 

 

2) explosions nucléaires : images déclassifiées

 

 

De 1945 à 1993 il y a eu plus de 2000 essais nucléaire sur la planète dont deux en conditions réelles sur les populations paponaises.

 

 

3) la bombe la plus puissante du monde : 57 mégatonnes

* 57 mégatonnes = 3500 fois Hiroshima, environ

 

 

Tsar Bomba sur Washington

 

- article Wikipédia : Tsar Bomba

 

 

4) le nombre d'armes nucléaires dans le monde

 

nombre d'armes nucleaires dans le monde
journal Le Monde, 24 avril 2009

 

 

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3 octobre 2015

Population en France




La population en France




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cliquer sur l'image pour l'agrandir





Au 1er janvier 2004, la population de la France métropolitaine est estimée à 59,9 millions d'habitants auxquels s'ajoutent 1,8 million d'habitants des départements d'outre-mer, soit un total de 61,7 millions [1]. En métropole, la population a augmenté de près de 266 000 habitants en 2003 (+ 0,4 %). La croissance a été un peu plus faible qu'en 2002, l'excédent des naissances sur les décès ayant légèrement diminué (les naissances sont restées au même niveau, mais les décès ont été un peu plus nombreux) et l'excédent des immigrations sur les émigrations (le solde migratoire) ayant été aussi un peu plus faible d'après les estimations de l'Insee.

Gilles Pison, Population et sociétés, n°399, mars 2004,  




 

Selon l'Insee, près de 9% des habitants en France sont des immigrés

Le Figaro, 13 octobre 2015

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/13/01016-20151013ARTFIG00012-selon-l-insee-pres-de-9-des-habitants-en-france-sont-des-immigres.php

 

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Par «immigré», Chantal Brutel, de la cellule statistique et études sur l'immigration de l'Insee, à qui l'on doit cette étude, désigne «une personne née de nationalité étrangère à l'étranger et résidant en France», certaines ayant pu devenir françaises par la suite. Par «étranger», elle qualifie «une personne qui réside en France et ne possède pas la nationalité française».

 

 

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2 octobre 2015

témoignages de victimes de l'antisémitisme (1940-1944)

étoile jaune Maurice Rajsfus

 

 

1940-1944

témoignages de victimes de l'antisémitisme

 

 

- Maurice Rajsfus

http://www.ina.fr/video/2064159001031/temoignage-d-un-fils-de-deportes-video.html

 

Maurice Rajsfus témoigne
Maurice Rajsfus, en 2002

 

Maurice Rajsfus, sa soeur et ses parents
Maurice Rajsfus, sur les genoux de sa mère, à côté de sa soeur et de son père (1928 ?)

 

 

 

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28 septembre 2015

1958-2015 : les présidents de la Ve République

Élysée

 

 

les présidents de la République :

1958-2015

 

 

De 1958 à 2015, la Ve République a connu neuf mandats présidentiels achevés et un dixième en cours. Sur les neuf accomplis, sept ont eu une durée normale (5 septennats et 2 quinquennats) et deux ont été interrompus avant terme.

 

1958-1965 : de Gaulle (I)

De Gaulle a été élu, sur la base des institutions organisées par la Constitution de la Ve République (adoptée lors du référendum le 28 septembre 1958 : 82,6% de "oui"), par un collège de 80 000 "grands électeurs" (parlementaires, conseillers généraux et représentants des conseils municipaux) le 21 décembre 1958.

 

de Gaulle René Coty 1959
8 janvier 1959 : passation des pouvoirs à l'Élysée entre René Coty et Charles de Gaulle

 

1965-1969 : de Gaulle (II)

Cette élection s'est déroulée au suffrage universel direct (comme toutes les suivantes) à la suite du référendum du 28 octobre 1962 qui modifiait l'élection du président de la République (62% de "oui").

De Gaulle a démissionné le 28 avril 1969, au lendemain du référendum sur les régions et le Sénat (52% de "non") qu'il avait organisé : "Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi". L'intérim est assuré par Alain Poher, président du Sénat.

 

Le Parisien 28 avril 1969

 

 

1969-1974 : Pompidou

Georges Pompidou est élu au second tour, le 15 juin 1969, par 58% des suffrages contre Alain Poher (le communiste Jacques Duclos, 21% des voix au premier tour avait appelé à l'abstention : Pompidou/Poher : "bonnet blanc et blanc bonnet").

Georges Pompidou meurt le 2 avril 1974 d'une septicémie (infection du sang) causée par un cancer. L'intérim est assuré par Alain Poher.

Pompidou
Georges Pompidou (1911-1974), président de 1969 à 1974

 

https://www.youtube.com/watch?v=47oFsCxmreU

http://www.tetue.net/comprenne-qui-voudra

 

 

1974-1981 : Giscard d'Estaing

Giscard d'Estaing est élu, le 19 mai 1974, par 50,8% contre François Mitterrand, candidat unique de la Gauche. Il accomplit son mandat en totalité et perd l'élection de 1981 contre le même Mitterrand.

 

Giscard d'Estaing 1974
Valéry Giscard d'Estaing, né en 1926, président de 1974 à 1981

 

 

1981-1988 : Mitterrand (I)

François Mitterrand est élu, le 10 mai 1981, par 51,7% des voix contre Valéry Giscard d'Estaing.

 

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affiche officielle de la campagne électorale

 

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photo originale ayant servi à la composition de l'affiche

 

http://www.slate.fr/story/36675/mitterrand-force-tranquille-sermages

 

1988-1995 : Mitterrand (II)

François Mitterrand est réélu, le 8 mai 1988, par 54% des suffrages face à Jacques Chirac. Il mène son mandat à terme (malgré sa maladie). Il a donc accompli deux septennats.

 

Mitterrand 1988

 

 

1995-2002 : Chirac (I)

Jacques Chirac est élu, le 7 mai 1995, par 52,6% des voix face à Lionel Jospin (Parti Socialiste). Il accomplit son mandat de sept ans.

 

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2002-2007 : Chirac (II)

À la suite du référendum du 21 septembre 2000 modifiant la durée du mandat présidentiel, le septennat est abandonné au profit du quinquennat.

Jaques Chirac est réélu, le 5 mai 2002, par 82% des suffrages face à Jean-Marie Le Pen (17,8%). Il accomplit son mandat de cinq ans.

 

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2007-2012 : Sarkozy

Nicolas Sarkozy est élu, le 6 mai 2007, par 53% des suffrages face à Ségolène Royal (PS). Il accomplit un mandat complet.

 

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affiche électorale de Nicolas Sarkozy, 2007

 

2012 : Hollande

François Hollande est élu, le 6 mai 2012, par 51,6% des voix contre Nicolas Sarkozy (48,3%). Son mandat est en cours.

 

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les "unes" du 7 mai 2012

 

 

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19 septembre 2015

sanctuaires panhelléniques

aurige de Delphes

 

 

sanctuaires panhelléniques

 

 

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carte des sanctuaires panhelléniques

3013_017
Delphes

 

Orestes_Delphi_BM_GR1917
Oreste consultant l'oracle de Delphes

 

aurige de Delphes
statue de l'Aurige de Delphes, Ve siècle av.

 

Delphes hiéron d'Apollon
l'Hérion (sanctuaire) d'Apollon à Delphes

 

Delphes théâtre
Delphes, le théâtre

 

l'oracle de la Pythie dans le sanctuaire d'Apollon à Delphes

Dans les temps les plus anciens, la Pythie rendait ses oracles (réponses d'une divinité, ici Apollon, à une personne qui l'interroge après paiement d'une taxe) une fois par an, lors de la célébration de la naissance d'Apollon (le 7 du mois de Bysios).

Plus tard, à l'époque classique, les consultations avaienrt lieu le septième jour de chaque mois, car les demandes étaient plus nombreuses.

Comme les propos de la Pythie étaient souvent incompréhensibles

 

 

 

Olympie Héraion
Delphes, l'Héraion (temple de Héra)

 

delphes24
le sanctuaire de Delphes, reconstitution

 

 

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11 septembre 2015

le Parthénon : à travers l'histoire du XXe siècle

Parthénon (6)

 

 

le Parthénon,

à travers l'histoire du XXe siècle

 

 

images anciennes

 

 

Parthénon (2)

 

Parthénon (3)

 

Parthénon (4)

 

Parthénon (5)

 

Parthénon (7)

 

Parthénon (8)

 

Parthénon (9) 1932
1932

 

Parthénon (10)

 

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Parthénon (13)

 

Parthénon (14)

 

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Parthénon (17)

 

Parthénon (1)

 

Parthénon (18)

 

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Parthénon (29)

 

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Parthénon (31)

 

 

Parthénon (32) 1955
1955

 

Parthénon (33)

 

Parthénon (34)

 

Parthénon (35)

 

Parthénon (36)

 

Parthénon (37)

 

Parthénon (38)

 

 

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