Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Profs d'Histoire lycée Claude Lebois

21 octobre 2018

Claudius Dubreuil

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Claudius DUBREUIL

mort pour la France

 

Dubreuil Claudius fiche MPLF

Claudius Antonin Dubreuil est né le 27 janvier 1891 à La Terrasse-en-Doizieu (Loire). Il est mort le 11 août 1917.

 

la tombe de Claudius Dubreuil à Saint-Martin-en-Coailleux

 

tombe St-Martin (1) 16 avril 2014
tombe de la famille Dubreuil au cimetière de Saint-Martin-en-Coailleux (16 avril 2014)

 

tombe St-Martin (2) 16 avril 2014
tombe de la famille Dubreuil au cimetière de Saint-Martin-en-Coailleux (16 avril 2014)

 

 

 

 

- retour à l'accueil

Publicité
Publicité
20 octobre 2018

Jean Dubreuil

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Jean DUBREUIL

mort pour la France

 

SrvImg-12


Jean Joseph Dubreuil est né le 22 janvier 1892 à à Doizieu (Loire, canton de Saint-Chamond).

Il avait les cheveux châtains clairs, les yeux bleus, le front moyen, le nez busqué. Il mesurait 1m61 et portait un tatouage au bras gauche. Jean Dubreuil exerçait la profession d'ajusteur-mécanicien. Il habitait à Saint-Martin-en-Coallieux, à La Tuilière, maison Prost.

Il est incorporé à l'armée le 10 octobre 1913, dans le 28e Bataillon de Chassseurs à pied. Le 2 mai 1916, il reçoit le 6e prix au "concours mousquetons".

Jean Dubreuil est tué à l'ennemi le 12 septembre 1916 lors du combat de Bouchavesnes dans l'Aisne.

 

 

 

 

- retour à l'accueil

19 octobre 2018

Marius Fara

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

Marius Fara, militaire

 

 

Marius FARA

mort pour la France

 

Fara Marius fiche MPLF

 

Marius Joannès Fara est né le 23 juin 1881 à Saint-Julien-en-Jarez. Son père se prénommait Antoine et sa mère avait pour nom Jenny Hélène Raymond. Il était marié, avait deux enfants. Sa profession était employé de banque et il résidait au 10, rue de la Corre, puis au 2, rue Pasteur.

recensement et service militaire avant 1914

Lors de son recensement, on le décrivit avec des cheveux et sourcils châtains clairs, des yeux bleus, un front rond, un nez moyen, une bouche moyenne, un menton rond, un visale ovale. Il mesurait 1m70.
À cette date, 1901, il avait été dispensé au titre d'enfant unique d'une mère veuve.

Marius Joannès Fara a tout de même effectué son service militaire entre le 14 novembre 1902 et le 20 septembre 1903. À cette date, il fut envoyé en congé avec un "certificat de bonne conduite". Il a, plus tard, effectué deux périodes d'exercices dans le 38e régiment d'Infanterie : entre le 24 août et le 20 septembre 1908 ; et entre le 29 mai et le 14 juin 1911.

Marius Fara, militaire
Marius Fara (1881-1914), à l'âge de 20 ou 21 ans

 

Marius Fara, mariage
le mariage de Marius Fara et de Anne-Marie Abel ("Jeanne"), le 13 juin 1906

 

Marius Joannès Fara en 1914

Le registre matricule mentionne qu'il fut rappelé à l'activité par l'ordre de mobilisation du 1er août 1914 (publié au J.O. le 2 août), qu'il est arrivé dans son régiment, le 38e d'Infanterie, le 12 août comme soldat de 2e classe.
En fait, son unité n'était pas le 38e mais le 238e R.I. : ce dernier est issu du premier et constituait un régiment de réserve.

Marius Joannès Fara appartenait à la 25e Compagnie du 238e régiment d'Infanterie. Il est mort le 25 septembre 1914 à Port Fontenoy dans l'Aisne. Un autre ancien élève, Joannès Bador, est mort, lui aussi, au même endroit deux jours plus tôt, le 23 septembre.

Un site internet propose des photos de soldats du 238e Régiment, antérieures à septembre 1915 (date de la mort du sergent Célestin Giraud dont la famille a conservé les clichés). Peut-être Marius Joannès Fara et Joannès Bador y figurent-ils, même si leur décès est précoce ?

 

les lieux de sa mort

Port-Fontenoy Maison Hauvette
Port-Fontenoy, Maison Hauvette

 

Le Port-Fontenoy
Le Port-Fontenoy dans le département de l'Aisne

 

Aisne dévastée
Fontenoy, le port et la passerelle : l'Aisne dévastée

 

Fontenoy campagne 1914-1915
Fontenoy, le Port ; écrit et signé : "Campagne 1914-1915"

 

le témoignage de sa petite-fille

Marius Fara avait épousé en 1906 Jeanne (Anne-Marie à l'état civil) Abel, fille de Jean Abel entrepreneur de charpenterie à Saint-Chamond.

Il était employé à la Banque Raverot.

Son père Antoine était, en 1870, employé aux "forges aciéries". Sa mère, Jenny Hélène Raymond, était issue d'une famille de maîtres passementiers saint-chamonais, métier abandonné par le père de celle-ci qui est en 1870 employé aux Forges d'Onzain.

Antoine Fara était décédé en 1899 et Marius vivait avec sa mère (il était leur unique enfant) au 11 rue de la Corre. Sans doute est-ce à cette adresse qu'elle exerçait depuis son veuvage l'activité de débitante de boissons. Jenny Hélène Raymond est morte en avril 1906, un mois avant le mariage de Marius.

 

St-Chamond Lavieu Fara
Saint-Chamond, coteau de Lavieu


Le jeune couple s'est installé Côte de Lavieu (Maison Fayard) où sont nés leurs deux enfants : Jean en septembre 1907 et Alice, ma mère, en novembre 1911.

Ma grand-mère m'a souvent raconté qu'en août 1914, sur le quai de la gare de Saint-Chamond, la petite Alice qui n'avait pas 3 ans s'accrochait à son père en disant "ne pars pas, mon Papa, ne pars pas". Elle ne l'a jamais revu.

Je peux expliquer pourquoi, quoique exempté, il a néanmoins accompli une année de service militaire. Le service militaire est alors régi par la loi Cissey (1872) complétée par la loi Freycinet (1889). La loi Cissey a supprimé la possibilité de remplacement tout en maintenant le tirage au sort. Les "bons numéros" devaient néanmoins accomplir une année de service. Cette loi prévoit aussi des cas de dispense, en particulier pour les soutiens de famille, et spécifiquement les fils uniques de veuves, ce qui était le cas de Marius Fara : ces "exemptés" devaient, comme les bons numéros, un an de service.

Nous n'avons jamais su où était enterré mon grand-père et son nom n'est pas dans le fichier des sépultures militaires, c'est un "soldat inconnu".

La date même de son décès n'est pas certaine comme on le voit sur sa fiche matricule, elle a officiellement été fixée par le jugement intervenu seulement en 1917. Jusque là il était "disparu", pour la plus grande angoisse de sa famille.
Quand elle l'a appris, ma grand-mère a dit "s'il a perdu ses lorgnons, il sera allé n'importe où", s'accrochant à cet espoir car il était très myope.

Vous remarquez qu'il est mort au même endroit et à peu près en même temps que Joannès Bador. J'ajoute qu'ils étaient peut-être cousins. Je me souviens en effet que, lorsque j'allais à Saint-Chamond avec ma grand-mère nous rendions visite à une cousine de mon grand-père nommée Jeanne Bador.

Notre famille fut durement éprouvée puisque le 14 novembre 1914, le beau-frère de ma grand-mère, Henri Abélard, était à son tour tué en Belgique : les deux soeurs étaient veuves, elles avaient 33 et 30 ans et étaient mères de famille.

On vivait à l'aise dans ces familles de petite bourgeoisie et les femmes ne travaillaient pas. Mais le salaire du mari était la seule ressource. Ces jeunes femmes qui n'avaient appris qu'à tenir une maison, recevoir et broder (magnifiquement) la lingerie durent chercher un emploi.

Les Forges et Aciéries de la Marine embauchaient : il fallait fournir l'armée alors qu'une bonne partie de leur personnel était au front. Nombre de ces veuves de guerre se retrouvèrent dans les ateliers à graisser les machines.

 

Aciéries ouvrières Fara
ouvrières aux Aciéries de la Marine à Saint-Chamond

Ma grand-mère, elle, avait jusqu'à son mariage (tardif, à 27 ans), assuré l'administration de l'entreprise de son père. Elle savait rédiger une correspondance commerciale, établir des factures et avait des notions de comptabilité, grâce à quoi elle fut prise dans les bureaux. Quand elle en parlait, elle disait "J'ai eu de la chance". Mais il lui a fallu élever seule ses enfants, et ce fut difficile.

Les veuves étaient si nombreuses que la pension qui leur était servie ne pouvait être très élevée. À la fin de sa vie ma grand-mère n'avait que cette pension et, si elle n'avait pas vécu avec nous, sa vie aurait été bien misérable (elle avait économisé sou à sou toute sa vie, réalisé ce qui lui est venu par héritage et, pour assurer ses vieux jours, placé le tout chez ce bon Monsieur Stavisky... elle a tout perdu).

Éliane Carouge
janvier 2015

 

 

 

- retour à l'accueil

18 octobre 2018

Louis Fond

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Louis FOND

mort pour la France

 

 

Fond Louis Élie (1) fiche MPLF

 la même, sous une autre forme

Fond Louis Élie (2) fiche MPLF

Louis Fond est né le 30 octobre 1892 à Saint-Chamond. Il appartenait au 174e régiment d'Infanterie avec le grade de sous-lieutenant.

Il a trouvé la mort le 6 octobre 1915 à Souain-Perthes-les-Hurlus dans le département de la Marne.

 

 

 

 

- retour à l'accueil

17 octobre 2018

Philippe Françon

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Philippe FRANÇON

mort pour la France

 

SrvImg-17

 

Philippe Claude Marie Françon est né le 5 avril 1892. Il appartenait au 14e régiment de Dragons.

Il est mort le 2 novembre 1914 à Zonnebeke en Belgique.

 

son service militaire à Saint-Étienne dans les Dragons

caserne 14e Dragons St-Étienne (1)
bâtiment de la caserne du 14e Régiment de Dragons à Saint-Étienne, avant 1914

 

caserne 14e Dragons St-Étienne (2)
entrée de la caserne du 14e Régiment de Dragons à Saint-Étienne, avant 1914

 

caserne 14e Dragons St-Étienne (3)
bâtiment et piste de la caserne du 14e Régiment de Dragons à Saint-Étienne, avant 1914

 

 

où et comment Philippe Françon est-il mort ?

Philippe Françon participa, avec son régiment, à la première bataille d'Ypres à l'automne 1914.

 

Il trouva la mort, tué à l'ennemi, dans le secteur de Zonnebeke (Belgique), le 2 novembre 1914.

 

carte Ypres Zonnebeke
Zonnebeke est à moins de 10 km, au nord-est d'Ypres

 

carte terrain gagné par All nov 1914
en vert, le terrain conquis par les Allemands entre octobre et novembre 1914 ;
Philippe Françon est mort dans le "saillant" (salient)

 

carte situation nov 1914
la position autour du "saillant" de Zonnebeke, du 6 au 13 novembre 1914

 

 

Le J.M.O. du 14e Régiment de Dragons enregistre les pertes de la journée du 2 novembre 1914.

 

 

 

 

 

- retour à l'accueil

Publicité
Publicité
16 octobre 2018

Pierre Frécon

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Pierre FRÉCON

mort pour la France

 

 

Pierre_Fre_con_fiche_MPLF

 

Pierre-Annet Frécon exerçait la profession de Passementier.

Il était domicilié 45, rue de la République.

Célibataire, sa taille était de 1m64, son poids de 60 kg. Ses cheveux, sourcils et yeux étaient noirs.

on père se prénommait Étienne François, et sa mère Pierrette Marie née Celard.

Il savait "lire, écrire et compter" et était vélocipédiste.

que faisait-il  à la guerre ?

Soldat du 11e Bataillon de Chasseurs Alpins, de la classe 1910, il est immédiatement mobilisé et envoyé au front. Il appartient à la 1ère Compagnie.

comment est-il mort ?

--

 

les traces de mémoire : Pierre Frécon

Diapositive1
plaque commémorative de l'église Saint-Pierre (Saint-Chamond) où figure
le nom de Pierre Frécon, ancien élève de l'École Pratique de Saint-Chamond, mort le 27 août 1914


chapelle dans église St-Pierre
la chapelle dans l'église Saint-Pierre de Saint-Chamond
dédiée aux "morts pour la France" résidant dans la paroisse (architectes : Desvignes et Mivière)

 

les traces de mémoire : la tombe de Pierre Frécon à Saint-Chamond

tombe Frécon 1 (2 fév 2014)
l'inscription funéraire : Pierre Frécon (1890-1914) et sa mère (1863-1932) (photo du 2 février 2014)

 

tombe Frécon 3 (2 fév 2014)
tombe de Pierre Frécon : la plaque et la croix au cimetière de Saint-Chamond (photo du 2 février 2014)

 

tombe Frécon 2 bis (2 fév 2014)
la sépulture de Pierre Frécon est en mauvais état... (photo du 2 février 2014)

 

tombe Frécon 4 (2 fév 2014)
et promise à la destruction... (photo du 2 février 2014)

 

 

 

 

- retour à l'accueil

15 octobre 2018

François Gachon

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

François GACHON

mort pour la France

 

 

François Aimé Gachon est né le 6 juillet 1894 à Saint-Chamond. Fils de Jean Denis Gachon, âgé de 42 ans, et de Marie Elisabeth Montabrun, âgée de 39 ans.

Son père était poêlier (fabrication de poêles en fonte et de cheminées ; ou : vendeur d'articles ménagers) et sa mère, ménagère. Ils habitaient au n° 7 de la rue Jeanne d'Arc.

acte naissance François Gachon
acte de naissance de François Gachon, le 6 juillet 1894 à Saint-Chamond

 

François était célibataire. Il avait les cheveux noirs, les yeux noirs, le front moyen, le nez moyen, et mesurait 1m63.

François Gachon exerçait la profession d'ajusteur.

Il est arrivé au 4e Régiment du Génie le 16 décembre 1914 comme sapeur-mineur de 2e classe.

4e Rgt Génie 1915
sapeurs-conducteurs du 4e Régiment du Génie, 13e bataillon, 14e Compagnie,
vers début 1915 (source)

 

Mais le 1er juillet 1915, il est détaché en usine travaillant pour la défense nationale

Le 26 mars 1917, François Gachon décède à l'hôpital civil de Saint-Laurent-du-Pont, de tuberculose pulmonaire.

 

Hôpital St-Laurent-du-Pont colorisé
l'hôpital de Saint-Laurent du Var (Isère) où est mort François Gachon, le 26 mars 1917

 

Hôpital St-Laurent
l'hôpital de Saint-Laurent du Var (Isère) où François Gachon est mort de tuberculose pulmonaire

 

 

 

 

- retour à l'accueil

14 octobre 2018

Jean Gachon

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France 

 

 

 

Jean GACHON

mort pour la France

 

Gachon William Jean MPLF

 

William Jean Gachon est né le 21 avril 1892 à Saint-Chamond.

À son recensement, il avait les cheveux noirs, les yeux châtains, le front moyen, le nez rectiligne,le visage long et mesurait 1m69. Il savait lire, écrire et compter.

Fils de Jean Denis Gachon et de Marie Élisabeth Montabrun. Son père était poêlier (fabrication de poêles en fonte et de cheminées ; ou : vendeur d'articles ménagers) et sa mère, ménagère.

William Jean était le frère aîné de François Gachon, mort lui aussi à la guerre onze mois après Jean. Tous résidaient au 7, rue Jeanne d'Arc. La profession de William Jean était ajusteur.

acte naissance Gachon William 2
acte de naissance de William Jean Gachon, le 22 avril 1892 à Saint-Chamond

 

service militaire et mort dans la campagne contre l'Allemagne

Incorporé au 86e Régiment d'Infanterie à compter du 8 octobre 1913, il est nommé caporal le 17 février 1914, puis sergent le 3 août 1914.

Tué à l'ennemi à Baccarat, en Meurthe-et-Moselle, le 25 août 1914 (mais "disparu", selon sa fiche matricule en notant la date du 19 novembre 1914...?). Il fut inhumé à la cristallerie de Baccarat.
La fiche matricule note encore que cette inhumation fut effectuée "suivant l'avis de décès ministériel du 22 mars 1915".

Le 86e R.I. avait été engagé pour reprendre la ville de Baccarat que les Allemands avaient bombardée et occupée quelques jours plus tôt. Dans ce combat, le régiment perdit mille trois cents hommes sur les trois mille deux cents partis de Haute-Loire le 5 août 1914.

les lieux de la mort de Jean William Gachon

Baccarat rue des Ponts après 25 août
à Baccarat (Meurthe-et-Moselle) après la reprise française du 25 août 1914, rue des Ponts

 

cristallerie bombardée
la Cristallerie de Baccarat bombardée par les Allemands en août 1914

 

tombes des Cristalleries (3)
les tombes de 94 soldats français tombés dans la défense du Pont dans la cour de la Cristallerie

 

tombes Cristallerie (1)
les tombes françaises de 94 soldats tombés le 25 août 1914 à 4 h 30 du matin

tombes des Cristalleries
les tombes dans la cour de la Cristallerie

tombes des Cristalleries (2)
les tombes dans la cour de la Cristallerie (autre légende)

D'après son registre matricule, Jean Wiiliam Gachon a été inhumé dans cet enclos de la Cristallerie de Baccarat.

 

 

 

 

- retour à l'accueil

13 octobre 2018

François Girard

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

François GIRARD

mort pour la France

 

 

SrvImg-23

 

 

François Girard est né le 5 août 1886 à Saint-Martin-en-Coailleux (Loire).

Il appartenait au 33e Régiment d'Infanterie et a trouvé la mort le 27 septembre 1914 à Richecourt en Meurthe-et-Moselle.

 

 

 

 

 

- retour à l'accueil

12 octobre 2018

Pierre Gobert

Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France

 

 

 

Pierre GOBERT

mort pour la France

 

 

Pierre Gobert fiche MPLF

 

Pierre Gobert est né le 28 avril 1891 à Lorette (Loire). Il est le fils de Louis et de Marie Antoinette Cécile Fayolle.
Il mesurait 1m65, avait le teint pâle, les cheveux blond foncé, les yeux bleu clair, le visage plein, le front moyen, le nez rectiligne. Pierre Gobert exerçait la profession de tourneur sur métaux. Il habitait Rive-de-Gier.
Une anecdote est porté sur son registre matricule : le 5 février 1911, il est condamné à huit jours de prison pour "outrage à commissaire"...

son service militaire (1912-1914)

Pierre Gobert est incorporé le 8 octobre 1912 au 133e Régiment d'Infanterie à Belley dans le département de l'Ain. Au bout d'un an, le 1er octobre 1913, il est nommé caporal, puis caporal-fourrier le 1er août 1914 (le caporal-fourier n'est pas un grade d'épée mais de plume, c'est-à-dire qu'il désigne quelqu'un d'affecté aux écritures de la compagnie, tâche administrative).

 

caserne Belley (1)
la caserne du 133 Régiment d'Infanterie, au début du XXe siècle, à Belley dans l'Ain

 

caserne Belley (2)
caserne du 133e R.I., avant 1914

 

caserne Belley (3)
caserne du 133e R.I., avant 1914, à Belley (ce régiment a disparu en 1998)

 

caserne Belley (4)
la caserne Sibuet du 133e R.I.

 

caserne Belley (5)
la cour de la caserne du 133e Régiment d'Infanterie

 

une compagnie du 113e avant 1914
une compagnie du 133e R.I. avant 1914

 

la guerre de Pierre Gobert

Aucun document ne précise ni le Bataillon ni la Compagnie auxquels appartenait Pierre Gobert. Mais les lieux de son décès, "aux cols des Journaux et de Mandray", ne laissent aucun doute sur la bataille dans laquelle il laissa la vie.
Il s'agit des terribles combats, dans les Vosges, souvent mentionnés dans différentes sources. Les unités françaises engagées dans cet affrontement conquirent des positions, puis les perdirent et les reconquirent au prix de pertes énormes en hommes et sous-officiers comme en officiers.

couv Historique 133e
couverture de l'Historique du 133e Régiment d'Infanterie pendant la guerre

L'Historique du Régiment évoque ces moments. Le 133e y fut engagé dès le 30 août. D'abord pour le contrôle de la pointe la plus élevée, dominant les vallées de la Meurthe et de la Fave : la Tête de Béhouille. Puis pour le contrôle du col des Journaux. Plusieurs jours, les attaques ont permis de prendre le contrôle de positions stratégiques dans des conditions très éprouvantes : bombardements intenses, tirs de mitrailleuses, manque de munitions...

col des Journaux légendé
arte du secteur de combat où Pierre Gobert perdit la vie (source)

 

cols Journaux et Mandray perspective

 

la mort de Pierre Gobert

Il a perdu la vie le lundi 7 septembre 1914 dans les affrontements du col des Journaux, à l'âge de 23 ans.

carte topo Mandray Journaux souligné
carte topographique insérée dans le J.M.O. du 113e d'Infanterie à la date du 7 septembre 1914 (source)

 

Diapositive1
le décès de Pierre Gobert enregistré dans l'Historique du régiment :
il est écrit "cap-fr", c'est-à-dire "caporal-fourrier"

après guerre

Un secours de 150 francs fut accordé, le 22 juin 1915, à sa mère, Madame veuve Gobert, née Fayolle.

 

 

 

- retour à l'accueil

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 > >>
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
34 abonnés
Publicité