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Profs d'Histoire lycée Claude Lebois

22 décembre 2006

La transition démographique dans le monde

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La transition démographique

dans le monde





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21 décembre 2006

Nourrir les hommes en Afrique subsaharienne

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Nourrir les hommes en Afrique

subsaharienne


étude de cas

bilan de l'étude cas - manuel Hatier, avril 2006, p. 53



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documents

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Selon un Rapport (1997) sur les approvisionnements

alimentaires en Afrique subsaharienne,

20 pays sont confrontés

à des crises alimentaires exceptionnelles



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source : fao.org


Les pays d'Afrique subsaharienne confrontés à des crises alimentaires exceptionnelles sont passés de 13 à 20 depuis le début de 1997, selon un rapport spécial de la FAO publié le 24 novembre. En 1997/98, les besoins d'importations céréalières seront plus importants que l'année précédente, principalement du fait que les récoltes ont été affectées par des conditions météorologiques défavorables, d'après le rapport "Situation alimentaire et perspectives de récolte en Afrique subsaharienne".

En Afrique de l'Est, les pluies insuffisantes ont limité la production céréalière pendant tout 1997. Le sud de l'Ethiopie, le Kenya, la Somalie, la Tanzanie et l'Ouganda ont été frappés par une grave sécheresse en début d'année, ce qui a fortement réduit les récoltes de céréales. L'irrégularité des pluies plus tard dans l'année a affecté les récoltes de la campagne principale, notamment en Erythrée, en Ethiopie, en Tanzanie et en Ouganda. En Afrique de l'Est, la production céréalière totale de 1997 devrait être nettement inférieure à la bonne récolte de l'an dernier. La Tanzanie et l'Ouganda devraient être les plus durement frappés; on prévoit des baisses de production céréalière respectivement de 30 et 27 pour cent.

Dans la région des Grands Lacs, les prix des denrées alimentaires déjà élevés sont en hausse. Bien que la crise des réfugiés se fasse moins sentir, la situation alimentaire reste précaire. Le retour en masse des réfugiés en décembre dernier a fait gonfler la demande d'aliments, mais la reprise de la production alimentaire n'a pas été aussi rapide. La situation a été aggravée par des conditions atmosphériques défavorables et des combats continus dans certaines régions du Rwanda et du Burundi.

Au Burundi, l'insécurité, le mauvais temps et l'embargo économique imposé par les pays voisins se sont conjugués pour limiter la croissance de la production, faisant monter les prix hors de portée d'un grand nombre de personnes vulnérables. La situation alimentaire des réfugiés rwandais qui se trouvent toujours dans la République démocratique du Congo (ex-Zaïre) est extrêmement précaire depuis le départ forcé du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Dans la République du Congo, les combats récents ont obligé un grand nombre de personnes à quitter leurs foyers et ont fortement perturbé le système des approvisionnement vivriers.

Selon le rapport, en Afrique de l'Ouest les perspectives de récolte sont mitigées en raison des vagues de sécheresse survenues à mi-campagne dans de nombreuses régions du Sahel. Les pluies insuffisantes dans la plus grande partie du Sénégal, de la Gambie et de la Mauritanie en juillet et en août ont gravement affecté les cultures à semis précoce. Bien que les pluies aient été plus abondantes fin août et en septembre, les perspectives restent médiocres pour les cultures pluviales.

La situation est très critique en Sierra Leone, où la production et le commerce ont été perturbés par les conflits intérieurs et la rupture des relations diplomatiques et économiques avec les pays voisins. "En Sierra Leone, les perspectives alimentaires demeurent sombres", lit-on dans le rapport. "Pour d'importants groupes de population, l'accès aux aliments est devenu très difficile à cause des pénuries et des prix élevés qui en découlent et en raison de l'effondrement généralisé des moyens de subsistance." La malnutrition augmente et risque de s'aggraver encore avec l'imposition de sanctions. Malgré des conditions de croissance extrêmement favorables et les efforts des organisations non gouvernementales pour fournir des intrants aux agriculteurs, la production vivrière souffre toujours de l'insécurité et des déplacements de population.

La situation des disponibilités alimentaires en Afrique australe reste généralement stable, quoique les récoltes aient pâti des conditions météorologiques défavorables dans certaines régions et malgré "l'inquiétude suscitée par l'éventualité d'une sécheresse pendant la prochaine campagne". D'après le rapport, les récoltes céréalières en Afrique australe pour 1997 sont supérieures à la moyenne mais inférieures d'environ 10 pour cent à celles de l'an dernier. Le Malawi a souffert à la fois de la sécheresse et des inondations et la production céréalière a fortement chuté, rendant la situation alimentaire extrêmement précaire.

Le rapport indique que grâce à d'importantes réserves céréalières dans de nombreux pays d'Afrique australe, la situation alimentaire devrait rester stable en 1997/98. Mais compte tenu de "la nervosité générale suscitée par l'éventualité d'une sécheresse provoquée par El Niño", les agriculteurs pourraient conserver une part plus importante de leur production céréalière pour leur consommation familiale, ce qui obligerait à importer davantage de céréales de pays extérieurs à la sous-région. Redoutant une nouvelle sécheresse, les gouvernements encouragent les agriculteurs à semer des cultures tolérant la siccité et à adopter des mesures de conservation des eaux plus efficaces.

Le rapport énumère quatre domaines nécessitant une action prioritaire de la part de la communauté internationale:

  • tout devrait être fait pour redresser la situation alimentaire catastrophique en Sierra Leone;
  • davantage de pays d'Afrique de l'Est - dont la Somalie, la Tanzanie et l'Ethiopie - ont besoin d'une aide alimentaire;
  • la poursuite de l'assistance d'urgence s'impose dans la région des Grands Lacs;
  • une assistance soutenue de la part des donateurs est nécessaire au redressement du secteur agricole du Rwanda, du Libéria et d'autres pays où les espoirs d'une paix durable sont devenus réalité.

28 novembre 1997

- source : fao.org (Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture)





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16 décembre 2006

Le film "Les choristes"




Le film "Les choristes"




thème E.C.J.S. : musique, transmission artistique et civilité

- renseignements sur le tournage : allocine.fr

- analyses du film :

    * par Catherine Raucy, professeur de lettres

    * par Gérard Hernandez, professeur-documentaliste

    * par Robert Redeker, professeur de philosophie

    * par Michel Condé, docteur es-lettres, animateur (Belgique)

    * interview du réalisateur, Michel Barratier





Photos de 'Les Choristes'




















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- le film "La cage aux rossignols", de Jean Dréville, 1945


réalisé par Jean Dréville, septembre 1945






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15 décembre 2006

Le riz


paysan travaillant dans une rizière au Bangladesh



le riz dans le monde




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production de riz dans le monde



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14 décembre 2006

Arménie - cartographie géo-historique

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Arménie - cartographie géo-historique







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Caucase et Arménie - Frontières ethno-linguistiques
(Jean-Louis Veyrac 1997)
(source)


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évolution des frontières arméniennes 


TurquieSevresGF
traité de Sèvres (10 août 1920)

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royaume d'Arménie


L'Arménie historique (Atlas du Times)
l'Arménie historique - carte du Times (source)


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Syunik, cart d'Arménie



Carte - Arménie






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13 décembre 2006

Arménie - génocide 1915-1916


(source)

 


Arménie - génocide 1915-1916




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présentation du livre de Taner Akçam
"Un acte honteux" : tels sont les mots employés par Mustafa Kemal lui-même, père de la Turquie moderne, pour qualifier le génocide des Arméniens à partir de 1915 (un million de victimes).
Pourtant, aujourd'hui encore, les historiens turcs ne peuvent travailler sereinement sur cette question, la contestation de la ligne officielle héritée de la fondation de la République étant passible de poursuites. L'exception est très certainement Taner Akçam, historien turc vivant en exil et spécialiste des archives ottomanes. Partant d'une analyse rigoureuse de documents militaires et judiciaires inédits, ainsi que des minutes des débats parlementaires, des correspondances privées et des comptes rendus de témoins oculaires, il clôt définitivement le débat sur la principale question : celle de la responsabilité.
Akçam montre de manière irréfutable - puisque ce sont les documents ottomans qui parlent - que, loin de n'être qu'une conséquence aussi fâcheuse qu'involontaire de la Première Guerre mondiale, le génocide fut soigneusement planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l'époque, le comité Union et Progrès, plus connu sous le nom de "Jeunes-Turcs". Ce n'est pas le point de vue des victimes mais celui des assassins qui est décortiqué ici.
Akçam éclaire par là même les mécanismes psychologiques profonds qui ont poussé les agents de l'Empire ottoman finissant à se transformer en bourreaux avec autant d'aisance. Il montre aussi comment la Turquie a réussi à éluder ses responsabilités en jouant sur les rivalités étrangères dans la région et l'échec à traduire en justice les responsables. Sans provocation ni militantisme, à l'heure où se pose la question de l'adhésion à l'Europe, Taner Akçam appelle les Turcs à tourner le dos au discours négationniste officiel et à affronter enfin, sans crainte, la réalité de l'histoire de leur pays.

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- Un acte honteux

L'historien turc, Taner Akçam, qui vit en exil aux États-Unis, est menacé de mort pour ses travaux sur le génocide des Arméniens et la responsabilité de l'État turc dans cette tragédie. Un comité de soutien agit pour sa défense.




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iconographie


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le peuplement arménien à la veille du génocide (1915)  (source)



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http://carnetsdenuit.typepad.com/carnets_de_nuit/images/armenie.jpg

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l'enseignement du génocide arménien à l'école

- sur le site Yevrobatsi, se trouve une étude de l'enseignement du génocide arménien dans les manuels scolaires (2003) deux ans après la reconnaissance officielle par la France de ce génocide comme fait historique. Elle a pour auteur Georges Festa, ancien chargé d'études à l'INRP.




Présentation par l'éditeur

L'Année de l'Arménie (2007) sera d'abord celle des jeunes des deux pays.

Comment l'histoire française et l'histoire arménienne sont-elles enseignées dans les deux systèmes scolaires ? La présente étude s'intéresse à l'enseignement du génocide de 1915, et plus généralement de l'histoire de la Turquie et de l'Arménie, pour la période 1850 - 1930, tel que le prévoit le programme officiel des classes de Première, plus particulièrement les sections littéraires et de sciences économiques et sociales (L - ES). L'année test : 2003, soit deux ans après la reconnaissance officielle du génocide en France.

Le panel des 8 manuels représente l'offre éditoriale scolaire qui s'adresse à des centaines de milliers d'élèves et des milliers d'enseignants. C'est dire l'impact de cette édition sur l'évolution des mentalités et la construction de l'identité collective.


Enseigner le génocide [format pdf - 976ko ]


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12 décembre 2006

Les humanistes, XVe-XVIe siècle

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Les humanistes, XVe-XVIe siècle



Lorenzo Valla

1407-1457



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une notice biographique

Né à Rome en 1405 d'une famille de juristes, originaires de Piacenza, attachés au Saint-Siège. Son père meurt en 1418, et Lorenzo, confié à son oncle, secrétaire apostolique, et suit en 1419 la cour à Florence. Il y apprend le grec et approfondit sa connaissance du latin en prenant pour modèles Cicéron, Quintilien et les grands jurisconsultes romains, Ulpien et Scaevola. Il rédige alors le De comparatione Ciceronis Quintilianique (perdu, mais provocateur dans la thèse). Provocation aussi du De voluptate, réédité par la suite sous le titre De Vero falsoque bono, source de la première célébrité (il y fait l'éloge du plaisir dans sa version épicurienne et va jusqu'à prétendre que l'épicurisme est plus proche des promesses du christianisme, des "sens spirituels", des douceurs du paradis et de la résurrection des corps que la contention morale vantée par le stoïcisme). Mais à la mort de son oncle il se replie sur le nord de l'Italie et est appelé en 1430 par Panormita à enseigner la rhétorique à Pavie. Suivent les Elegantiae latinae linguae, commencées à Pavie et publiées dix ans plus tard. À Pavie, il lit Ockham et Paul de Venise, et prépare la Dialectique, oeuvre de la maturité. Mais il est alors obligé de quitter Pavie. Il devient le secrétaire de Philippe d'Aragon en 1437. Au service des Aragon, il publie les quatre oeuvres de sa période  gibeline (la fraction des Gibelins s'opposaient au pouvoir du Pape alors qu les Guelfs le soutenaient) : en 1439, le De libero arbitrio, la première version des Dialecticae disputationes, le De professione religiosorum ; en 1440, la De falso credita et ementita Constantini donatione.
Cependant, à partir de 1443, les Aragon se rapprochent de Rome, où à Eugène IV succède un grand pape humaniste, Nicolas V, le fondateur de la bibliothèque vaticane. Valla peut négocier un retour à Rome dans les meilleures conditions. En 1448, il est secrétaire apostolique (à la place de Poggio Bracciolini, contraint au départ comme Trapezunzio, Valla faisant triompher la voie moderne avec l'appui de Bessarion et de Cues) traducteur du pape (pour Homère et Thucydide) et récompensé par un canonicat à Saint-Jean-de-Latran. Il publie alors les Elegantiae linguae latinae, les In Novum Testamentum ex diversorum utriusque linguae codicum collatione adnotationes ensuite, ouvrant un débat sur l'autorité de la Vulgate dont l'Église ne se remettra jamais.

adapté de : source

- sur Lorenzo Valla : au sujet de la Donation de Constantin

- sur la Donation de Constantin :

Selon le document appelé Donation de Constantin, l’Empereur Constantin aurait fait don, au IVe siècle, de l’Empire à la Papauté, établissant ainsi pour des siècles le pouvoir temporel du Pape. Pourtant, cette Donation est un faux, ce que démontre Lorenzo Valla.


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Marsile Ficin

1433-1499


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Marsile Ficin, au centre








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Pic de la Mirandole

1463-1494

Mirandole



Jean Pic de la Mirandole




Autodidacte de génie élevé par sa mère, le jeune et beau comte de la Mirandole, prince de Concordia, tenta dès son jeune âge de maîtriser toutes les sciences “ humaines et divines ”.

Après avoir connu des amours fort romanesques, il étudia les traditions intellectuelles les plus variées, tant chrétienne scolastique (en latin), que juive cabalistique (en hébreu) ou païenne (orphisme, pythagorisme et platonisme en grec). Il connut la célébrité en proposant à Rome en 1486 le fameux débat portant sur ses 900 thèses philosophiques et théologiques.

Soupçonné d’hérésie, il s’enfuit en France, puis s’établit à Florence, sous la protection de Laurent le Magnifique, où il devint un brillant membre de l’Académie de Careggi, aux côtés de Marsile Ficin et de Politien. Il mourut à l’âge de 31 ans, sans avoir pu achever son rêve d’unifier les écoles philosophiques de son temps. Personnage aussi irritant que séduisant, qui n’a cessé de faire rêver les intellectuels européens.

d'après les Belles Lettres




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Jacques Lefevre d'Étaples

1450-1537





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Erasme





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Guillaume Budé



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Guillaume Budé, par Jean Clouet, 1536


La philologie : Guillaume Budé (1468-1540)  

Figure emblématique et encyclopédique de l'humanisme français, Guillaume Budé se consacre relativement tard aux études. Auteur des Commentarii linguae graecae (1529), le "Prince des hellénistes" a appris le grec seul et a acquis une telle aisance qu'il correspond aussi dans cette langue. Avec ses Annotations aux Pandectes (1508) et De Asse (1515) qui connaîtront de nombreuses éditions successives, il apparaît non seulement comme le fondateur de l'humanisme juridique et le précurseur de Cujas, mais surtout comme l'un des meilleurs philologues du royaume soumettant tous les manuscrits qu'il utilise à une critique systématique et apportant à son enquête sur le monde antique un soin extrême.
Nommé, en 1521, lecteur royal et maître de la librairie du roi, il obtient de François Ier la création du Collège des Lecteurs royaux où enseigneront notamment Guillaume Postel et Ramus. Mystique de l'étude, il cherche à désamorcer les critiques de ceux qui perçoivent dans le programme humaniste un danger pour le christianisme. Après le De Philologia (1532), qui milite pour une réforme de l'enseignement visant à promouvoir un encyclopédisme large, il publie la même année De studio litterarum, et en 1535, après l'affaire des Placards, De transitu hellenismi ad christianismum qui tente de concilier héllénisme et christianisme dans une perspective catholique.

source : gallica.bnf.fr



Budé, Guillaume (1467-1540); Humanist, Bibliothekar, Philologe, Jurist = Gg1







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10 décembre 2006

Population mondiale - références




Population mondiale - références



 

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2015

 

1) données statistiques

 

pop mondiale 17 août 2015 à 18 h 2
population mondiale : résultats statiques le lundi 17 août 2015 à 18 h 27

 

- résultats en évolution sur le site worldometers.

 

pays les plus peuplés 17 août 2015 à 19 h 20
pays les plus peuplés du monde : résultats statiques le lundi 17 août 2015 à 19 h 20

 

- résultats en évolution sur le site worldometers.

 

 

2) répartition

 

répartition pop mondiale 2011
répartition de la population mondiale en 2011 (source)

 

 

3) évolution

 

évolution population mondiale jusqu'en 1900
évolution des population européenne et mondiale jusqu'en 1900 (source)

 

 

évolution population mondiale de 5 M à 6 MM
évolution de la population mondiale sur 12 000 ans (source image, pas chiffres)

 

* Sur ce graphique, la première date sur l'axe des ordonnées, à droite, est : 1800.

 

 

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2005

 

 

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9 décembre 2006

Lecture comparée de deux tableaux religieux

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Lecture comparée

de deux tableaux religieux



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Pietà de Villeneuve-Lez-Avignon, Enguerrand Quarton, 1445



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Sainte Trinité, El Greco, 1577-79


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autres reproductions

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http://www.beloit.edu/~classics/main/courses/fyi2000/museum/renaissance/Pieta-GrandLouvre(p.26)LargerImage.jpg


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http://www.enguerrandquarton.com/photos/Pieta%20gd.JPG



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autres piétàs


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Robert Campin (peintre flamand, 1378-1445), Trinité, Trône de grâce

 


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Van der Weyden, Piétà, 1450

 

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Le Pérugin, Piétà, 1494-95



Sandro Botticelli: Pietà
Sandro Botticelli, Piétà, 1495


 Pieta by Michelangelo
Michel-Ange, Piétà,1499



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Giovanni Bellini, Piétà, 1505




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Andrea del Sarto, Piétà, 1523






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El Greco, Pietà, 1587-97










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8 décembre 2006

Patriotisme et nationalisme français

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définitions


nation


nationalité



nationalisme

la conception du nationalisme s'est modifiée au cours du XIXe siècle, passant d'un "nationalisme ouvert" (le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes) à un nationalisme dit "fermé" (un patriotisme exacerbé, affirmant la primauté de la défense des valeurs nationales et des intérêts nationaux).

      




patrie


patriotisme



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L'Alsace est-elle allemande ou française ?

réponse à M. Mommsen, professeur à Berlin

par Fustel de Coulanges (27 octobre 1870)

Fustel


(…) Le principe de nationalité n'est pas, sous un nom nouveau, le vieux droit du plus fort. Comprenons-le tel qu'il est compris par le bon sens de l'Europe.

Que dit-il relativement à l'Alsace ? Une seule chose : c'est que l'Alsace ne doit pas être contrainte d'obéir à l'étranger. Voulez-vous maintenant que nous cherchions quel est l'étranger pour l'Alsace ? Est-ce la France, ou est-ce l'Allemagne ? Quelle est la nationalité des Alsaciens, quelle est leur vraie patrie ? Vous affirmez, monsieur, que l'Alsace est de nationalité allemande. En êtes-vous bien sûr ? Ne serait-ce pas là une de ces assertions qui reposent sur des mots et sur des apparences plutôt que sur la réalité? Je vous prie d'examiner cette question posément, loyalement : à quoi distinguez-vous la nationalité ? à quoi reconnaissez-vous la patrie ?

Vous croyez avoir prouvé que l'Alsace est de nationalité allemande parce que sa population est de race germanique et parce que son langage est l'allemand. Mais je m'étonne qu'un historien comme vous affecte d'ignorer que ce n'est ni la race ni la langue qui fait la nationalité.

Ce n'est pas la race : jetez en effet les yeux sur l'Europe et vous verrez bien que les peuples ne sont presque jamais constitués d'après leur origine primitive. Les convenances géographiques, les intérêts politiques ou commerciaux sont ce qui a groupé les populations et fondé les États. Chaque nation s'est ainsi peu à peu formée, chaque patrie s'est dessinée sans qu'on se soit préoccupé de ces raisons ethnographiques que vous voudriez mettre à la mode. Si les nations correspondaient aux races, la Belgique serait à la France, le Portugal à l'Espagne, la Hollande à la Prusse ; en revanche, l'Écosse se détacherait de l'Angleterre, à laquelle elle est si étroitement liée depuis un siècle et demi, la Russie et l'Autriche se diviseraient en trois ou quatre tronçons, la Suisse se partagerait en deux, et assurément Posen se séparerait de Berlin. Votre théorie des races est contraire à tout l'état actuel de l'Europe. Si elle venait à prévaloir, le monde entier serait à refaire.

La langue n'est pas non plus le signe caractéristique de la nationalité. On parle cinq langues en France, et pourtant personne ne s'avise de douter de notre unité nationale. On parle trois langues en Suisse ; la Suisse en est-elle moins une seule nation, et direz-vous qu'elle manque de patriotisme ? D'autre part, on parle anglais aux États-Unis ; voyez-vous que les États-Unis songent à rétablir le lien national qui les unissait autrefois à l'Angleterre? Vous vous targuez de ce qu'on parle allemand à Strasbourg ; en est-il moins vrai que c'est à Strasbourg que l'on a chanté pour la première fois notre Marseillaise ?

Ce qui distingue les nations, ce n'est ni la race, ni la langue. Les hommes sentent dans leur cœur qu'ils sont un même peuple lorsqu'ils ont une communauté d'idées, d'intérêts, d'affections, de souvenirs et d'espérances. Voilà ce qui fait la patrie.Voilà pourquoi les hommes veulent marcher ensemble, ensemble travailler, ensemble combattre, vivre et mourir les uns pour les autres.

La patrie, c'est ce qu'on aime. Il se peut que l'Alsace soit allemande par la race et par le langage ; mais par la nationalité et le sentiment de la patrie elle est française. Et savez-vous ce qui l'a rendue française ? Ce n'est pas Louis XIV, c'est notre Révolution de 1789. Depuis ce moment, I'Alsace a suivi toutes nos destinées ; elle a vécu de notre vie. Tout ce que nous pensions, elle le pensait ; tout cc que nous sentions, elle le sentait. Elle a partagé nos victoires et nos revers, notre gloire et nos fautes, toutes nos joies et toutes nos douleurs. Elle n'a rien eu de commun avec vous. La patrie, pour elle, c'est la France. L'étranger, pour elle, c'est l'Allemagne.

(…) Vous êtes, monsieur, un historien éminent. Mais, quand nous parlons du présent, ne fixons pas trop les yeux sur l'histoire. La race, c'est de l'histoire, c'est du passé. La langue, c'est encore de l'histoire, c'est le reste et le signe d'un passé lointain. Ce qui est actuel et vivant, ce sont les volontés, les idées, les intérêts, les affections. L'histoire vous dit peut-être que l'Alsace est un pays allemand ; mais le présent vous prouve qu'elle est un pays français. Il serait puéril de soutenir qu'elle doit retourner à l'Allemagne parce qu'elle en faisait partie il y a quelques siècles. Allons-nous rétablir tout ce qui était autrefois ? Et alors, je vous prie, quelle Europe referons-nous ? celle du XVIIe siècle, ou celle du XVe, ou bien celle où la vieille Gaule possédait le Rhin tout entier, et où Strasbourg, Saverne et Colmar étaient des villes romaines ?

Soyons plutôt de notre temps. Nous avons aujourd'hui quelque chose de mieux que l'histoire pour nous guider. Nous possédons au XIXe siècle un principe de droit public qui est infiniment plus clair et plus indiscutable que votre prétendu principe de nationalité. Notre principe à nous est qu'une population ne peut être gouvernée que par les institutions qu'elle accepte librement, et qu'elle ne doit aussi faire partie d'un État que par sa volonté et son consentement libre. Voilà le principe moderne. Il est aujourd'hui l'unique fondement de l'ordre, et c'est à lui que doit se rallier quiconque est à la fois ami de la paix et partisan du progrès de l'humanité. Que la Prusse le veuille ou non, c'est ce principe-là qui finira par triompher. Si l'Alsace est et reste française, c'est uniquement parce qu'elle veut l'être. Vous ne la ferez allemande que si elle avait un jour quelques raisons pour vouloir être allemande.



Qu'est-ce qu'une nation ?

Conférence prononcée à la Sorbonne, le 11 mars 1882,

par Ernest Renan



Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l'héritage qu'on a reçu indivis. L'homme, messieurs, ne s'improvise pas. La nation, comme l'individu, est l'aboutissant d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements. Le culte des ancêtres est de tous le plus légitime ; les ancêtres nous ont faits ce que nous sommes. Un passé héroïque, des grands hommes, de la gloire (j'entends de la véritable), voilà le capital social sur lequel on assied une idée nationale. Avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent ; avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple. On aime en proportion des sacrifices qu'on a consentis, des maux qu'on a soufferts. On aime la maison qu'on a bâtie et qu'on transmet. Le chant spartiate : "Nous sommes ce que vous fûtes ; nous serons ce que vous êtes" est dans sa simplicité l'hymne abrégé de toute patrie. Dans le passé, un héritage de gloire et de regrets à partager, dans l'avenir un même programme à réaliser ; avoir souffert, joui, espéré ensemble, voilà ce qui vaut mieux que des douanes communes et des frontières conformes aux idées stratégiques ; voilà ce que l'on comprend malgré les diversités de race et de langue. je disais tout à l'heure : "avoir souffert ensemble" ; oui, la souffrance en commun unit plus que la joie. En fait de souvenirs nationaux, les deuils valent mieux que les triomphes, car ils imposent des devoirs, ils commandent l'effort en commun.

Une nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu'on a faits et de ceux qu'on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. L'existence d'une nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l'existence de l'individu est une affirmation perpétuelle de vie. Oh! je le sais, cela est moins métaphysique que le droit divin, moins brutal que le droit prétendu historique. Dans l'ordre d'idées que je vous soumets, une nation n'a pas plus qu'un roi le droit de dire à une province . "Tu m'appartiens, je te prends." Une province, pour nous, ce sont ses habitants ; si quelqu'un en cette affaire a droit d'être consulté, c'est l'habitant. Une nation n'a jamais un véritable intérêt à s'annexer ou à retenir un pays malgré lui. Le voeu des nations est, en définitive, le seul critérium légitime, celui auquel il faut toujours en revenir.








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