Jean Maisonnial
Les 51 anciens élèves de l'École pratique de Saint-Chamond, morts pour la France
Jean MAISONNIAL
mort pour la France
Jean Maisonnial est né le 25 juillet 1894 dans un petit village de la Loire, Fraisses.
le bourg de Fraisses (Loire) où naquit Jean Maisonnial en 1894
hameau de la Périvaure, dans le village de Fraisses (Loire)
Ajusteur de profession, Jean Maisonnial, âge dé 19 ans, s'était marié le 24 septembre 1913 avec Claudia Joannez. De cette union naquit un garçon, Jean Marie, le 29 juillet 1914.
Appartenant à la classe 1914, il fut théoriquement appelé sous les drapeaux en septembre de la même année. Nous ignorons, pour l'instant, la date précise à laquelle il fut envoyé au front. En tout cas, il fut soldat durant quatre années, jusqu'à sa mort le 5 octobre 1918.
Son unité était, au moment de son décès, le 414e Régiment d'Infanterie.
comment Jean Maisonnial est-il mort ?
L'Historique du 414e Régiment d'Infanterie (1915-1918), rédigé anonymement juste après guerre, évoque la période au cours de laquelle Jean Maisonnial perdit la vie :
"Le 18 septembre [1918], par voie ferrée, le régiment est transporté à Epernay, de là il se rend au camp de Chalons par étapes, puis, de nuit, il va s'installer dans un camp au Sud de Jonchery-sur-Suippe.
Le 26 septembre la division se porte à l'attaque, elle a pour mission d'enlever toutes les défenses allemandes, jusqu'à la Py.
Le 414e est d'abord en réserve, mais le 26, à 11 heures, il combat en première ligne. Un combat sanglant s'engage sur la ligne principale de résistance ennemie. Les boches combattent âprement, ils sont admirablement bien servis par des nuées de mitrailleuses. Ce n'est qu'après de longues heures de combat que l'on parvient à prendre pied dans la tranchée de Magdebourg.
Le 4 octobre, l'ennemi cède et se replie vers le Nord, la poursuite commence et durera sans arrêt jour et nuit, jusqu'au 12 octobre. L'ennemi essaye en vain de s'accrocher au terrain. Les mitrailleuses font un mal énorme à nos colonnes d'attaque. Les traversées de rivières donnent lieu à de sanglants combats. Celle de l'Arne, à Hauviné notamment, est rendue très pénible par un déluge d'obus toxiques. Enfin le 12, le régiment est placé en réserve et le 23, il gagne par étapes les environs de Châlons-sur- Marne pour se reposer." (source)
plaque apposée sur le monument aux morts au cimetière de Saint-Chamond